mardi 26 mai 2020

Recrutements ouverts pour le master hydrogène à Belfort

Et si vous tentiez le Cursus Master en Ingénierie "Hydrogène-énergie et efficacité énergétique" (CMI H3E) à l’Université de Franche-Comté à Belfort ? Rappelons que c'est une formation d’excellence portée par l’UFR STGI* qui forme des cadres de haut niveau pour les métiers de l’énergie.

Cette formation est adossée à deux parcours fondamentaux de l’Energie : un parcours Énergie Electrique et un parcours Ingénierie Thermique. Elle se déroule sur 5 ans (de la L1 au M2) et est « adossée » à une Licence Sciences pour l’ingénieur et à un Master Energie. Les enseignants-chercheurs de FEMTO-ST et du FCLAB constituent le noyau de l’équipe pédagogique, qui complétée par des intervenants du monde industriel et socio-économique.

Les étudiants du CMI H3E sont sélectionnés sur dossier et entretien à l’entrée dans cette formation sélective. Ils suivent de fait, les enseignements de la licence et du Master, ainsi que des enseignements supplémentaires spécifques CMI leur permettant ce surcroît d’autonomie et de compétences requises pour assurer un rôle d’ingénieur dans les métiers de l’énergie et de l’hydrogène-énergie (ingénieur-expert, ingénieur d'étude et/ou conception, ingénieur technico-commercial, chef de projet, ingénieur de recherche et développement, responsable d’un laboratoire de test et/ou de qualification).

Précisons que cette année, cette formation d’excellence ouvre à l'alternance dès la rentrée 2020 aux niveaux M1 et M2. Les recrutements pour le CMI H3E étaient déjà ouverts en début d'année, via la plate-forme ParcourSup au niveau L1. Ils sont actuellement ouverts, via e-candidat, à partir de la deuxième année de licence et jusqu’au Master 2. Plus d'infos ici.

*Sciences, Techniques et Gestion de l’Industrie

lundi 25 mai 2020

GE Belfort croit en l'hydrogène

Dans un article, l'Usine Nouvelle s'intéresse aux projets de développement de General Electric à Belfort. Pour maintenir leur activité, les salariés pensent recourir à l'hydrogène.

Les équipes ont déjà fait tourner une turbine à gaz "avec quasiment 100 % d’hydrogène à la place du gaz", suite à la demande d’un client coréen il y a une vingtaine d’années. Même si "il n’y a pas vraiment de marché pour de centrales électriques hydrogène", ce savoir-faire pourrait s'avérer précieux.

Le site mise beaucoup plus sur les projets de stockage d’électricité renouvelables sous forme d’hydrogène, injecté dans les réseaux de gaz jusqu'à environ 15 %. Pour les producteurs d’électricité ce serait un moyen de réduire encore leurs émissions, souligne le magazine.

L'Usine Nouvelle écrit que certains à Belfort croient dur comme fer à l’avenir de centrales électriques hybrides( électricité - hydrogène). Elles produiraient de l’hydrogène "bas carbone" destiné au transport, lors des baisses de la demande du réseau électrique. Argument de poids : les clients potentiels de ces centrales sont déjà bien connus de GE Belfort, puisqu'il s'agit d'acteurs comme EDF, RWE, ou encore Uniper.

mercredi 13 mai 2020

Vaison Sport : un projet de buggy à hydrogène pour le Dakar

Créée en 1999 par Christophe Vaison, un pilote qui a été par ailleurs cascadeur pour le cinéma, la société Vaison Sport s'est fait une jolie réputation dans le monde de la compétition automobile. Et en particulier dans celui du Dakar, un rallye-raid qu'on ne présente plus.

Le rapport avec l'hydrogène ? Cette PME de Saône-et-Loire planche actuellement sur un projet de buggy à hydrogène. Une catégorie énergies nouvelles permet en effet de faire concourir des motorisations alternatives, comme l'électrique. "Le projet est bien avancé", explique Thierry Viardot, l'un des associés de Vaison Sport. Cet ancien pilote (auto et moto) est bien placé pour savoir ce qui se passe au Dakar, puisqu'il en est le directeur technique. Il travaille en effet pour ASO (Amaury Sport Organisation) en tant que prestataire et dialogue avec toutes les parties prenantes à propos de ce rallye-raid.

Le hasard fait que, juste avant le confinement, ASO avait décidé de rencontrer l'ACO (Automobile Club de l'Ouest) pour faire le point sur l'évolution de la réglementation qui permettra de faire courir des voitures à hydrogène en 2024 aux 24 Heures du Mans. Et comme le monde est vraiment petit, M. Viardot est aussi membre de la commission dédiée à l'hydrogène au sein de la FIA (Fédération Internationale de l'Automobile).

Grâce à son relationnel dans le milieu de la compétition automobile, et parce qu'elle s'intéresse à l'hydrogène, la société Vaison Sport entend bien participer au monde d'après. Techniquement, il n'y a aucun problème pour développer un véhicule à hydrogène. Reste à régler la question du financement.

mercredi 6 mai 2020

Un webinaire pour obtenir le Label Solar Impulse Efficient Solutions

Ce 7 mai, de 11 h à 12 h, un webinaire est organisé par la Fondation Solar Impulse en partenariat avec la Région Grand Est, en collaboration avec plusieurs pôles de compétitivité dont Véhicule du Futur. Il se destine aux entreprises qui cherchent des partenaires et entendent se relancer suite à l'épidémie de Covid-19.

Et si on parle, c'est parce que l'hydrogène* est l'une des thématiques abordées, avec la mobilité et l'industrie automobile.

Le webinaire a pour objectif de présenter le Label Solar Impulse Efficient Solutions. Celui-ci concerne déjà 1 000 Solutions en technologies propres. Un tel label donne un accès direct à divers événements d’envergure internationale, ainsi qu’à un réseau de plus de 14 partenaires et 70 investisseurs constamment en recherche d’innovations.

Plus de renseignements ici.

*Par exemple, le concept de station de recharge à hydrogène Hyris pour vélos de la start-up française Ergosup a obtenu ce label. Il en est de même pour la chaîne de traction H2 pour camions développée par GreenGT.

mardi 5 mai 2020

Xydrogen : une start-up très active au sein de la filière locale H2

La toute jeune société Xydrogen, qui a été créée en janvier dernier à Etupes (Doubs), fait partie du Club Hydrogène Bourgogne-Franche-comté et du pôle Véhicule du Futur. Son fondateur, Xavier Sauge, connaît bien le monde de l'hydrogène qu'il a côtoyé depuis 1998 au travers de nombreuses applications (énergie, spatial, recherche, défense).

La start-up propose deux activités en parallèle pour ses clients (industriels et collectivités, gestionnaires de bâtiments et transport...) sous les marques XydroDesk et XydroMark.

 La première consiste à proposer des services d'ingénierie et d'aides à la décision pour tous les projets liés à l'hydrogène (mobilité et applications stationnaires).

La seconde concerne le développement d'une toute nouvelle place de marché autour de l'hydrogène et du stockage d'énergies renouvelables. Sa vocation est de regrouper plus de 800 partenaires internationaux, tous soucieux de créer un écosystème responsable autour de leurs équipements qualifiés (électrolyseurs, piles à combustible, compresseurs H2, réservoirs H2...). Couvrant l'ensemble de la chaîne de valeur H2, la nouvelle plateforme Xydromark contribue aussi bien à la promotion des fournisseurs (avec un système innovant de notation avec charte éthique et environnementale, empreinte carbone, recyclabilité...) qu'à l'optimisation du processus achats-ventes (gains de temps, réduction des coûts, massification, développement durable..).

La jeune pousse avait un stand lors du salon Hyvolution, en février dernier à Paris. Elle entend bien célébrer son premier anniversaire lors du forum Hydrogen Business for Climate en 2021 à Belfort.