jeudi 30 juillet 2020

Rougeot Energie passe commande de deux stations H2 pour Dijon

Dans le cadre du projet Dijon Métropole Smart EnergHy* (DMSE), la société Rougeot Energie** a passé commande de deux stations à hydrogène d’une capacité de 400 kg d’hydrogène/jour chacune.

Elle a retenu McPhy, un acteur français fort de nombreuses références déjà installées dans les territoires. La PME va assurer la conception, réalisation et intégration de ces deux stations. L’une proposera une pression de remplissage de 350 bar et l’autre proposera une configuration « Dual Pressure » en 350 et 700 bar). Elles seront connectées à un électrolyseur grande puissance de 1 MW pour produire de l'hydrogène vert.

La particularité du projet vient du fait que l'électrolyseur connecté pour produire l’hydrogène sur site sera alimenté à 90 % par l’électricité provenant d’un incinérateur de déchets ménagers et les 10 % restants proviendront d’énergies renouvelables produites localement. Cela permettra de valoriser une électricité dite « fatale », qui aurait été perdue si elle n’avait pu servir à alimenter cet écosystème, et d’éviter près de 2 500 tonnes de rejets de CO2 par an.

Les stations permettront d'alimenter les véhicules lourds et légers de la collectivité et de ses partenaires, au nord de Dijon. Cette flotte sera composée dans un premier temps de 27 bus, 9 bennes à ordures ménagères et une quinzaine de véhicules légers. D'ici 2030, elle devrait atteindre au total 200 bus, 50 bennes à ordures et 250 véhicules légers.

*qui a reçu le soutien et un co-financement de l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise Énergétique (ADEME)
**Rougeot Energie, dans le cadre du projet DMSE a pour mission de définir l’architecture, la faisabilité technique, le dimensionnement, le pilotage et la coordination du chantier pour ensuite livrer, clé en main, les stations hydrogène à Dijon Métropole. 

mardi 28 juillet 2020

Dijon Métropole détaille son projet sur l'hydrogène

L'Echo des Commune revient dans un article sur le dernier conseil de Dijon Métropole, qui s'est tenu le 16 juillet. Il a été question entre autres du projet très ambitieux basé sur l’hydrogène qui a pour nom DMSE (Dijon Métropole Smart Energhy).

Il va déboucher sur la création d’une station de production de l’hydrogène, destinée à alimenter des bus du réseau Divia, des bennes à ordures ménagères et d’autres véhicules de service de la métropole.

Les crédits engagés pour 2020 se répartissent comme suit :

- 5,76 M€ pour l’acquisition de 8 bennes à ordures à hydrogène
- 313 K€ en vue de l’acquisition de 6 véhicules utilitaires à hydrogène
- 1,1 M€ de participation complémentaire au capital de la société par action simplifiée (SAS) baptisée Dijon Métropole Smart Energhy (DMSE, créée en 2019) laquelle assurera la mise en service d’une station de production d’hydrogène destinée à alimenter le parc de véhicules à hydrogène de la métropole. Elle fonctionnera notamment grâce à l’électricité fournie par l’incinérateur de Dijon et qui sera utilisée pour alimenter les véhicules (principalement les bennes à ordures ménagères).
- 20,6 M€ HT pour l’acquisition de 27 bus à hydrogène.

Près de 26,9 M€ de dépenses d’investissement sont inscrits au budget supplémentaire 2020 (budget principal et budget des transports), dans le cadre du déploiement de la filière hydrogène sur le territoire métropolitain.

Le site rappelle que Dijon métropole a obtenu le label « Cit’ergie » et été déclarée lauréate de l’appel à projets de l’ADEME « Écosystèmes et mobilité hydrogène ».

lundi 27 juillet 2020

Le forum H2 de Belfort à nouveau cité par la presse

L'Est Républicain consacre un article au salon qui se tiendra les 13 et 14 janvier 2021 à Belfort. Il s'agit du forum Hydrogen Business for Climate, dont nous avons déjà parlé à de multiples reprises sur ce blog. On rappelle au passage qu'un site est dédié à cet événement.

Le papier du quotidien régional cite David Philot, le préfet du Territoire de Belfort : "nous avons un tissu industriel spécialisé dans la transformation des métaux et des matériaux, et l’expertise en traitement de surface qui sont des atouts précieux pour assurer la fabrication complète des systèmes à hydrogène de demain".

Damien Meslot, le président LR du Grand Belfort s'exprime également : "nous mettons en place à Fontaine 90 000 panneaux solaires qui fourniront de l’énergie pour 43 000 habitants. Le stockage de l’énergie solaire ou éolienne avec des piles à hydrogène est une piste très intéressante. Un projet est aussi lancé pour alimenter 15 logements à l’hydrogène. Nous aurons 6 bus qui vont rouler à l’hydrogène et nous espérons passer toute la flotte à l’hydrogène en 2023", explique l'élu.

Ce territoire est également concerné par l’Institut national de stockage de l’hydrogène (ISTHY). Le projet est budgété à 5,7 millions d’€ pour un bâtiment de 2000 m2 dont la livraison est prévue en octobre 2021, rappelle l'Est Républicain. Il s’agira d’un des rares centres au monde permettant de certifier les réservoirs des véhicules fonctionnant à l’hydrogène. Une station multimodale hydrogène, pour un coût de près de 13 millions d’€, est également annoncée à l’entrée sud de Belfort, sur la commune de Danjoutin.

Il est rappelé également que le Nord Franche-Comté bénéficie à Belfort de la présence du laboratoire universitaire FC-Lab (FEMTO-ST), une des principales références française en matière de recherche sur la pile à combustible.

Par ailleurs, trois élus (Denis Sommer, député LREM de la 3ème Circonscription du Doubs, Michel Zumkeller, député UDI du Territoire de Belfort, Christophe Grudler, député européen MoDem et vice-coordinateur de la commission de l’industrie, de la recherche et de l’énergie au Parlement européen) ont cosigné ce 24 juillet dans Le Journal du dimanche une tribune réunissant une centaine de parlementaires "pour un plan massif au service de la relance économique et de la transition énergétique" qui serait fondé sur la technologie hydrogène.

En pointe dans ce domaine, la région Bourgogne Franche-Comté est au coeur de l'actualité.

jeudi 23 juillet 2020

Rougeot Energie cité par les Echos comme une PME prometteuse dans l'hydrogène

Dans un article paru le 10 juillet dans les Echos, et qui est plus précisément une tribune sur l'hydrogène, signée par Valery Michaux (enseignante-chercheuse à Neoma Business School), Rougeot Energie est cité parmi les PME et start-up prometteuses dans ce domaine.

La filiale du groupe de BTP de Meursault figure dans une liste qui comprend Lhyfe, Powidian, McPhy, Sylfen, Atawey, Pragma industries, MaHyTec ou encore Symbio.

Le pôle Rougeot Energie a été créé en 2019 dans le but de prendre part à la filière industrielle Hydrogène. Il propose des projets H2 clé en main, de la conception à la réalisation, avec des prestations d’études et d’ingénierie. Son expertise comprend notamment la réalisation de projets de stations de production et de distribution d’Hydrogène.

A ce jour, la PME porte 2 projets de grande ambition :
- « Dijon Métropole Smart Energhy », en co-construction avec la métropole, avec l’ambition de développer la mobilité H2 sur le territoire (bennes à ordures, bus)
- « ISTHY », un projet industriel sur le Grand Belfort, avec la création d’un centre de tests et d’essais international pour la qualification des systèmes de stockage d’Hydrogène orienté sur les réservoirs et les composants de la boucle H2.

Par ailleurs, Rougeot Energie a prévu de faire une levée de fond de près de 10M€.

mercredi 22 juillet 2020

Le nord Franche-Comté peut se positionner sur la production d’hydrogène vert

Le site d'information le Trois a réalisé" l'interview de Christophe Grudler, député européen, et vice-coordinateur de la commission de l’industrie de la recherche et de l’énergie au Parlement européen. Cet élu était présent lors de la présentation du plan de la Commission sur l'hydrogène vert.

Pour lui, il faut faire preuve d'ambition dans ce domaine.

"Il faut que nous arrivions à construire un vrai projet d’alliance européenne, avec la France, l’Allemagne, la Suisse et l’Italie. Ce serait pertinent d’avoir ce type d’alliance tri ou quadri-partite, sur une ou deux thématiques", explique-t-il.

Au cours de cet entretien, il a aussi abordé l'impact de cette stratégie pour le territoire.

"Pour le nord Franche-Comté, nous avons le plus d’opportunités sur la mobilité et les transports. Nous avons Alstom, qui travaille sur une locomotive de fret fonctionnant à l’hydrogène-énergie. Nous avons aussi Symbio, la joint-venture entre Michelin et Faurecia*. Je pense qu’une entreprise comme Gaussin peut aussi avoir un intérêt. Et le nord Franche-Comté peut se positionner sur la production d’hydrogène vert. Il faut que le nord Franche-Comté saisissent cette chance de l’hydrogène vertueux, pour l’emploi et l’environnement", conclut le député européen.

*qui va installer son centre mondial de R&D sur les réservoirs à hydrogène à Mandeure (Doubs)

lundi 20 juillet 2020

La France va mettre plus de moyens dans l'hydrogène

Alors que l'Allemagne a décidé d'un plan à 9 milliards, et que l'Europe veut mettre en avant l'hydrogène vert, la France ne peut pas rester en retrait. Dans son interview, lors du 14 juillet, le président de la République a cité trois fois cette ressource énergétique. Utilisée dans le stockage de l’électricité comme dans la mobilité, elle serait l’une des solutions pour relancer notre économie.

Des propos qui ne peuvent que conforter les choix de la région Bourgogne-France Comté.

"L'hydrogène fera effectivement partie des sujets importants dans le cadre du plan de relance, et des annonces seront faites d'ici fin août, début septembre", confirme l'entourage d'Agnès Pannier-Runacher, la ministre déléguée à l'Industrie, si l'on en croit le journal Le Parisien. L'enveloppe de 20 milliards d'euros annoncée par le Premier ministre Jean Castex à destination de la rénovation énergétique et l'énergie propre comporterait d'ailleurs un volet hydrogène. "Il y a une vraie volonté de changer d'échelle", indique le ministère de la Transition écologique. Un appel à manifestation d'intérêt s'est terminé il y a quelques semaines et se trouve en cours d'instruction", peut-on lire dans le quotidien.

Le Parisien cite également Pierre-Etienne Franc, directeur de l'activité hydrogène monde d'Air Liquide. "L'hydrogène a été identifié comme l'une des dix filières d'innovations prioritaires dans le cadre du Pacte productif, lancé en octobre 2019", rappelle-t-il. "La France a totalement saisi les enjeux et les promesses que renferme cette technologie".

Pour le moment, les deux constructeurs français sont en retard sur des acteurs comme Toyota et Hyundai. Mais, l'hydrogène fait partie de la feuille de route de la Plateforme automobile (PFA). Le chef de l'Etat a insisté sur le fait que la France était en train de bâtir une filière hydrogène pour les véhicules. Renault et PSA visent pour le moment les flottes et les utilitaires. Renault a un Kangoo Z.E et un Master Z.E avec un prolongateur d'autonomie sous la forme d'une pile à combustible pour doubler l'autonomie. PSA a pour sa part programmé le lancement de ses Peugeot Expert, Citroën Jumpy et l'Opel Vivaro dans des versions à hydrogène pour 2021.

mercredi 15 juillet 2020

Un webinaire sur les stations H2 ce jeudi

Le Pôle Véhicule du Futur organise ce jeudi 16 juillet un webinaire sur le thème des stations à hydrogène ("stations-service hydrogène et usages véhicules"), de 11h à 12h30.

Cette session en ligne permettra de s'informer sur la réglementation des stations-service, avec au passage des éléments clés pour les rentabiliser et les usages à déployer.

La conférence aura pour intervenants EDF (membre du consortium DINAMHySE Grand-Est et adhérent du ClubH2 Bourgogne-Franche-Comté) et la société John Cockerill (membre du consortium DINAMHySE Grand-Est).

Un rendez-vous à ne pas rater. Pour s'inscrire, c'est ici.

vendredi 10 juillet 2020

Le préfet de Belfort veut accélérer sur l'hydrogène

Un article du site Le Trois évoque l'impulsion que souhaite donner le préfet du Territoire de Belfort, David Philot, à la filière hydrogène.

Il est rappelé que, quelques semaines après son arrivée à Belfort, il a lancé l’idée d’un salon de l’hydrogène, avec la volonté de provoquer des rencontres, provoquer des coopérations, favoriser le développement de marchés et de booster cette filière dans le nord Franche-Comté.

C'est ainsi qu'est né Hydrogen Business for Climate, un événement programmé les 13 et 14 janvier prochains, à l’Atria. Il est organisé par le Pôle Véhicule du Futur, avec le soutien de l’État, de la Région Bourgogne-Franche-Comté, du Grand Belfort. L’ambition est de créer un salon européen qui réunira 300 participants et 50 experts, avec des conférences plénières, des ateliers, des visites sur site, un espace d’exposition.

Le site évoque aussi la vision du préfet, qui voit dans l’hydrogène et ses diverses applications (mobilité, mais aussi le « statique », comme la fourniture d’énergie dans les immeubles, voire les quartiers) une réelle opportunité de développement économique pour le nord Franche-Comté. A ce propos, David Philot vient de passer commande d’une étude à l’Agence d’Urbanisme et d’Investissement sur cette thématique. Elle est destinée à identifier tout ce qui peut être industrialisé, donc générateur d’emplois dans le nord Franche-Comté, dans la filière hydrogène. Une restitution est d’ores et déjà programmée le 21 juillet en présence de la Région, du Grand Belfort et de Pays de Montbéliard Agglomération.

lundi 6 juillet 2020

Un hydravion à hydrogène soutenu par le pôle Véhicule du Futur


Calamalo Aviation est ravi et fier d'annoncer que son projet Morgann H2 vient d'être labellisé par le Pôle Véhicule du Futur. C'est une première en France pour une start-up de l'aéronautique. Située à Plomeur, dans le Morbihan, l'entreprise souhaite intégrer une pile à combustible pour avoir une propulsion en mode zéro émission. 

Le Morgann est un hydravion amphibie à foils rétractables, construit avec des matériaux composites et par un procédé robotisé à 90 %. Il a été conçu par Loïc Pochet, pilote, instructeur et navigateur.

Le projet Morgann H2 réunit le FEMTO-ST (UTBM-FCLAB) à Belfort, HES Energy Systems, AD-Venta et Solution F. C'est une solution made in France - et avec une expertise de la région Bourgogne-Franche Comté pour la validation du système - qui devrait aboutir dans trois ans à un hydravion à hydrogène.

vendredi 3 juillet 2020

Un écosystème H2 cohérent en Nord Franche-Comté


Dans un article, le quotidien régional revient sur la médaille de l'innovation du CNRS décernée à Daniel Hissel, professeur à l’institut Femto-ST de Belfort et co-fondateur de la start-up H2SYS. C'est l'occasion de faire un point sur l'écosystème du territoire. 

"L’activité hydrogène a débuté ex-nihilo à Belfort, sur la base d’une vision stratégique", rappelle le scientifique. "Un petit groupe s’est constitué et, aujourd’hui, nous sommes plus de 100 chercheurs sur l’hydrogène à Belfort. L’idée ayant été d’extraire ce que nous faisions dans nos labos CNRS pour aller vers la société", indique Daniel Hissel. 

Et de poursuivre : "Nous avons ainsi essaimé des start-up dont H2SYS mais aussi Mahytec à Dole. De même que nous accompagnons les industriels locaux (Faurecia, Alstom…) et nous avons créé un cursus de master en ingénierie sur l’hydrogène à l’UFC voilà déjà 6 ans qui a déjà produit ses premières promos de cadres, tous embauchés et qui nous accompagnent ainsi que les industriels locaux".

L'Est Républicain évoque "un écosystème cohérent soutenu par la région Bourgogne Franche-Comté, l’une des trois en France (avec Grand Est et Occitanie) à avoir voté une feuille de route pour l’hydrogène, avec un budget fléché de 90 M€".

jeudi 2 juillet 2020

Evénement H2 de Belfort : tous les détails

Sur ce blog, nous vous avons déjà parlé de Hydrogen Business for Climate. Ce forum d'envergure internationale se déroulera à Belfort les 13 et 14 janvier 2021.

Pendant 2 jours, pas moins de 350 acteurs de la transition énergétique, dont plus de 50 experts, se réuniront pour partager leur vision et explorer les pistes visant à faire émerger l’Europe de l’hydrogène.

Vous trouverez ici le communiqué annonçant ce rendez-vous. Le même communiqué existe en anglais pour ceux qui nous suivent depuis l'étranger.

Une présentation détaillée a par ailleurs été préparée par la région Bourgogne-Franche Comté, via l'AER. Il existe aussi une synthèse en anglais.

Pour en savoir plus, il est possible de consulter le site Internet de l'événement. Les organisateurs vous donnent aussi rendez-vous sur Twitter et LinkedIn.