vendredi 3 mai 2019

GE Belfort : un site de l’Energie du Futur ?

Le climat est tendu à Belfort, où élus locaux et syndicats redoutent de 800 à 1 000 suppressions d'emplois dans l'activité turbines à gaz de GE (General Electric, qui a racheté en 2015 la branche énergie d'Alstom). Le site compte 4 000 salariés.

A son initiative, la Présidente de Région, Marie-Guite Dufay, devait rencontrer jeudi à Paris Bruno Le Maire, ministre de l’économie et des finances, avec une délégation d’élus locaux et de parlementaires du Nord Franche-Comté. Mais, le rendez-vous a été reporté.

L'objectif était de plaider auprès du ministre la préservation des compétences et des savoir-faire sur le site de Belfort.

La région propose de diversifier les activités de GE, entre autres autour de l’hydrogène. Les turbines pourraient par exemple être utilisées pour faire de l'électricité verte et favoriser ainsi la production par électrolyse d'un hydrogène décarboné. Le site pourrait également fabriquer des compresseurs. Dans un article récent, les Echos écrivaient que ces pistes de diversification sont aussi étudiées de près par la Vallée de l'énergie, une association qui réunit 50 entreprises, dont de nombreux sous-traitants de GE.

Dans un courrier, Emmanuel Macron a assuré les élus du Territoire de Belfort, inquiets pour l'avenir de la branche turbines de General Electric (GE), que le dossier faisait l'objet de "la plus grande vigilance de la part de l'Etat".

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