jeudi 31 mai 2018

Le pôle Véhicule du Futur propose une rencontre avec la filière H2 régionale

Comme il l'annonce sur son site, le pôle de compétitivité Véhicule du Futur propose une rencontre en marge de la manifestation "Rendez-Vous des Acteurs de l'Energie", le 14 juin à Belfort.

Ce sera l'occasion, pendant une heure, de découvrir qui sont les acteurs de la filière hydrogène et ce qu'ils font sur le territoire. La présentation se fera à l'ATRIA de Belfort pour les visiteurs inscrits et intéressés par ce secteur.

Les domaines adressés seront la mobilité, l'hydrogène-énergie, le stationnaire et le stockage.

Le pôle Véhicule du Futur est l'un des rares pôles de compétitivité à travailler sur la filière industrielle de l'hydrogène depuis sa création.

lundi 28 mai 2018

Le départ du e-Rallye de Monte Carlo sera donné à Nevers

C'est un petit événement. Le départ du prochain eRallye de Monte-Carlo aura lieu à Nevers, devant le palais ducal.

Rappelons qu'il s'agit d'une épreuve inscrite au championnat électrique de la Fédération internationale de l’automobile (FIA), et dont l'édition 2018 se déroulera du mercredi 24 au dimanche 28 octobre.

Longtemps réservée aux seuls véhicules électriques à batterie, l'épreuve est également ouverte depuis quelques années aux véhicules à hydrogène. Et c'est pour cette raison que la région Bourgogne-France Comté est fière d'accueillir ce rallye organisé par l'Automobile club de Monaco.

Réputée pour son circuit, qui a longtemps accueilli le Grand Prix de France de F1, la ville de Nevers prend donc le chemin des énergies alternatives.

Prochainement, nous reviendrons sur le tracé de cette manifestation.

vendredi 25 mai 2018

Le projet EOLBUS à Auxerre évoqué dans la presse

Dans un article publié mardi par l'Yonne Républicaine, il est question des bus à hydrogène que compte déployer la Communauté de communes de l'Auxerrois, dans le cadre du projet EOLBUS.

Le journal écrit que c'est un projet pilote pour l'Europe, car Auxerre inscrit ce projet dans le cadre de l'initiative JIVE, portée par le partenariat public-privé FCH-JU.

Concrètement, il s'agit de faire rouler 5 bus à l'hydrogène (produit à partir du courant électrique fourni localement par des éoliennes) à partir de septembre 2019, et de basculer toute la flotte de bus avec cette énergie d'ici 2023.

Un autre article, paru mercredi, explique plus précisément comment fonctionne le bus à hydrogène. Et cela se fait sous forme de vidéo.

Le bus à hydrogène se développe partout en Europe, y compris en France. Alors que la ville de Pau prévoit de proposer des lignes à haut niveau de service sous le nom Fébus avec de tels véhicules en 2019, le Syndicat mixte des transports Artois-Gohelle (Lens) va en faire de même. Et des tests de bus à hydrogène vont avoir lieu aussi à Versailles, toujours en 2019.

jeudi 24 mai 2018

La région invitée à un colloque sur la transition énergétique dans les transports

Mardi dernier à Paris, l'éditeur Bus & Car Connexion a organisé un colloque sur la transition énergétique dans le transport de voyageurs, en partenariat avec le cabinet de conseil Carbone 4. Sur une matinée, il a été question de matériel roulant et d'infrastructures, à la fois pour les bus et les trains.

Michel Neugnot, Vice-Président de la Région Bourgogne Franche Comté, était l'un des intervenants. Il s'exprimait aussi en tant que Président de la Commission Transport de l'association Régions de France.

Il a déclaré notamment : "la transition énergétique n'est pas une variable d'ajustement. C'est un objectif !".

Il a été question de l'hydrogène pendant ces échanges. Ce thème a été abordé par Valérie Bouillon-Delporte, représentant à la fois Hydrogen Europe et l'AFHYPAC, et par le syndicat mixte Artois-Gohelle qui vient d'opter pour des bus à pile à combustible.

*Leader de la presse "Transport et Mobilité"

mercredi 23 mai 2018

Une région de plus se lance dans l’hydrogène

C'est le genre d'annonce qui a son importance et qui conforte dans ses choix la région Bourgogne-Franche Comté, elle-même engagée dans cette voie. Le 17 mai à Tours, une conférence s’est tenue à Tours sur le thème de l'hydrogène à l'initiative de la région Centre Val de Loire.

Cette dernière souhaite, comme d'autres régions de France (Auvergne-Rhône-Alpes, Normandie, Occitanie...), se lancer dans ce type d'énergie, à la fois pour le stationnaire et la mobilité.

Par exemple, la région soutient un projet qui s'appelle METHYCENTRE. Il s'agit de produire de l'hydrogène à partir d'un biogaz, issu lui-même de la fermentation d'origine agricole. Ces deux carburants décarbonés pourraient être utilisés ensuite par des véhicules, les uns roulant à gaz, les autres à l'hydrogène.

D'autres projets comme HYSOPARC consistent à installer une station à l'hydrogène sur une zone d'activités au sud de Tours, près de l'autoroute A10. Elle servira à ravitailler des flottes captives et à plus long terme des automobilistes et des routiers (quand les camions rouleront à l'hydrogène). La même station, qui produira de l'hydrogène vert à partir d'énergie solaire, alimentera aussi une benne à ordures à l'hydrogène.

Il est question aussi de proposer des vélos à hydrogène pour les touristes en combinant la Loire à vélo et l'Indre à vélo.

En s'engageant, les collectivités amorcent un marché et aident ainsi les industriels, qui eux-mêmes font travailler les laboratoires de recherche et d'autres partenaires. C'est un écosystème vertueux.

Et parce qu'une bonne nouvelle n'arrive jamais seule, on sait désormais que la France va lancer un plan pour constituer une filière de l'hydrogène. Nicolas Hulot le présentera le 1er juin.

mardi 22 mai 2018

Un projet franco-suisse pour faire des piles à combustible avec des matériaux moins coûteux

Pendant deux ans, dans le cadre d'une coopération franco-suisse soutenue par l'Union Européenne et la confédéraiton Helvétique, l'UTBM de Belfort-Montbéliard a travaillé sur un projet visant à développer des piles à combustible oxyde solide (SOFC) avec des matériaux moins coûteux. Nom de code : ORCEPAC (Optimisation d’un Revêtement d’oxyde de CErium dans une Pile A Combustible).

Avec l'EPFL (Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne) et des entreprises (le français Delphis et le suisse Fixell), le travail a porté sur l’utilisation d’oxyde de cérium en remplacement de matériaux céramiques. Le projet a permis d'étudier les performances électrochimiques de différents composants tout en s'assurant de leurs compatibilités thermomécanique et chimique.

Dans le cadre de ce projet, l'entreprise Dephis (basée à Etupe, dans le Doubs) a apporté son savoir-faire dans la réalisation de revêtements protecteurs avec de l’oxyde de cerium. L’objectif était de développer et de valider un process robuste, économiquement viable et compatible avec les contraintes de la filière hydrogène, pour le traitement
d’électrodes de plusieurs dizaines de cm2.

Voici la fiche du projet ORCEPAC.

mercredi 16 mai 2018

Une université d'été de l'hydrogène à Nancy

Du 9 au 12 juillet, Nancy va accueillir une université d'été de l'hydrogène. Elle aura lieu à l'initiative de la plateforme FC LAB, de l'Université de Lorraine et d'un certain nombre de partenaires dont le CEA et MaHyTec.

Cet événement sera l'occasion d'échanger sur le stockage de l'hydrogène, la production par électrolyse, les différents types de piles (PEM et SOFC) et les conditions d'un déploiement de la filière.

Le Professeur Dominique Perreux de MaHyTec doit notamment prendre la parole.

lundi 14 mai 2018

Faurecia va équiper des utilitaires avec ses solutions basées sur l'hydrogène

Difficile de ne pas faire un lien avec les annonces précédentes du groupe PSA... Dans une tribune publiée dans L'Usine Nouvelle, et que l'on retrouve aussi sur son site, Faurecia prend la parole, via son PDG, et annonce un premier gros contrat dans le stockage d'hydrogène, avec un "constructeur international de premier plan".

Cet accord porte "sur une large flotte de véhicules utilitaires légers, sur nos routes pour début 2021", révèle Patrick Koller dans ce texte.

Au sein de la filière, les pronostics vont bon train pour identifier le nom de ce constructeur. D'aucuns pensent naturellement à PSA, d'autant que Faurecia est une filiale du groupe.

 Quoi qu'il en soit, c'est un signe de plus que l'hydrogène est une énergie alternative qui a toute sa place dans l'automobile. Elle est adaptée notamment aux véhicules lourds, pour lesquels la batterie ne serait pas forcément une bonne solution. D'ici 2030, on estime qu'au moins 2 millions de nouveaux véhicules et plus de 350 000 camions seront équipés de la technologie de pile à combustible, affirme l'équipementier automobile.

Dans cette tribune, le PDG de la société indique que le groupe investit environ 15 millions d’euros par an en R&D dans l'hydrogène, afin d’optimiser le potentiel de cette technologie pour l'industrie automobile. L'équipementier s'est entouré de chercheurs et d'experts en technologie pour "surmonter les différents défis techniques et mettre au point des systèmes haute performance reposant sur trois composants clés, qui représentent 60 % de la valeur totale du système : le réservoir avec STELIA Aerospace Composites, le système de vanne haute pression qui gère l'approvisionnement en hydrogène avec la start-up française Ad-Venta, et la pile à combustible avec le CEA".

vendredi 11 mai 2018

Une initiation à l'hydrogène dès le lycée

Pour sensibiliser les jeunes à la transition énergétique et préparer l'avenir, la région Bourgogne-Franche-Comté a entrepris d'implanter des équipements liés à l'énergie hydrogène dans cinq lycées (Auxerre, Dole, Joigny, Montbéliard, Nevers).

Cette tâche a été confiée à la société MaHyTec, basée à Dole. Elle a conçu des stations de stockage d’énergie et de ravitaillement pour des véhicules à hydrogène, en privilégiant'une approche pédagogique.

L'unité permet de produire localement de l'hydrogène et de stocker plusieurs jours cette énergie, qui peut aussi alimenter un quadricycle avec pile à combustible, capable de transporter une charge utile importante.

La solution comprend la fourniture de stations bivalentes et de véhicules ainsi qu’une formation, théorique et pratique, du personnel et des enseignants. Ces derniers pourront ensuite sensibiliser et former leurs élèves, mais surtout les confronter de façon concrète et active aux technologies vertes qui permettent d’agir pour le climat.

mercredi 9 mai 2018

La filière hydrogène régionale dans la revue Green Innovation

Connaissez-vous la revue Green Innovation ? Il s'agit du "premier magazine français consacré à l'innovation et au développement durable". C'est du moins ce que dit son éditeur.

L'originalité de ce titre vient du fait qu'il s'adresse à la fois aux décideurs et au grand public. Il est diffusé à plus de 55 000 exemplaires par numéro, à la fois sur les principaux salons professionnels, sur support numérique, en librairie, chez les marchands de journaux, ainsi que sur abonnement.

La région Bourgogne France-Comté a décidé de communiquer sur l'hydrogène dans le numéro d'avril-mai. Un encart de trois pages permet de faire le point sur la stratégie du territoire, avec des exemples concrets à l'appui, de Belfort à Auxerre, en passant par Dole. Il est à la fois question des grands projets et des start-up innovantes du territoire.

 L'article peut être lu en ligne ici.

vendredi 4 mai 2018

Gilles Le Borgne évoque l'hydrogène chez PSA pour l'Est Républicain

Dans l'Est Républicain, le patron de l'ingénierie et de la qualité chez PSA répond à un certain nombre de questions sur l'avenir de la R&D dans le Pays de Montbéliard, la sous-traitance et... la voiture à hydrogène.

Nos confrères ont souhaité une réaction, par rapport aux propos tenus par Carlos Tavares lors de l'assemblée générale du constructeur français. Le PDG du groupe a en effet révélé que les ingénieurs travaillaient sur l'hydrogène et qu'il y aurait bientôt du concret.

"Il est encore un peu tôt pour donner des éléments, indique Gilles Le Borgne dans les colonnes du quotidien. "On était en veille sur ce sujet et on a décidé de le réactiver via un partenariat. Ce que je peux dire, c’est qu’il faut encore lever de nombreux obstacles, de nombreux freins. La disponibilité d’hydrogène propre, la mise en place d’un réseau de distribution à ce jour inexistant, même s’il commence à se développer en Allemagne, le transport, qui n’est pas évident, de l’hydrogène, l’adaptation des plateformes pour intégrer cette technologie, etc. : voilà des sujets sur lesquels il faut désormais travailler", explique encore cet ingénieur.

Répondant à une question sur l'expérience d'Opel, le constructeur allemand qui a été racheté par le groupe, et qui a travaillé sur des voitures à hydrogène, Gilles Le Borgne répond : "Opel a conservé un certain nombre de compétences que nous ne possédions pas".

mercredi 2 mai 2018

Retour sur la foire de Hanovre

Sur son site, l'AFHYPAC (Association Française de l'Hydrogène et de la Pile à Combustible) revient sur la foire de Hanovre, qui a eu lieu la semaine dernière. Elle consacre un article aux entreprises françaises qui ont fait le voyage et qui ont présenté sur place "l'excellence française" en matière d'hydrogène.

Ce récit décrit les nouveautés et fait la part belle aux entreprises de la région Bourgogne-Franche Comté, qui avait envoyé la plus forte délégation en Allemagne.

L'article est à lire ici.

Pour sa part, Justy a publié un communiqué. La start-up dit avoir profité de la foire de Hanovre pour communiquer autour de ses différents projets, notamment Eolbus à Auxerre, qui vise à basculer la totalité de la flotte de bus urbains à l'hydrogène d’ici 2023.

Justy avait aussi aménagé sur son stand une station hydrogène miniature qui a impressionné les visiteurs. Celle-ci permettait la conversion de l’eau et d’une énergie renouvelable (éolienne ou solaire) en hydrogène, à travers une électrolyse puis en électricité, afin de faire fonctionner un véhicule miniature.

La jeune société participe à la foire de Hanovre aux cotés de la région Bourgogne Franche Comté depuis la précédente édition en 2017 et souhaiterait renouveler l’expérience en 2019.