Le comité Maugis* s’est réuni récemment au ministère de l'Economie, afin de définir les projets d’investissement pour la réindustrialisation du nord Franche-Comté qui seront abondés par les 50 millions d’euros issus de la pénalité infligée à General Electric (pour ne pas avoir créé 1 000 emplois en acquérant la branche énergie d’Alstom à Belfort).
La séance s'est tenue en présence de Damien Meslot, maire de Belfort, Marie-Guite Dufay, présidente de la Région Bourgogne-Franche-Comté, et de Sophie Élizéon, préfète du Territoire de Belfort. A noter que Hugh Bailey, président de GE France, actuellement visé par une enquête judiciaire pour prise illégale d’intérêt, était aussi présent.
Selon le site Le Trois, cette réunion a permis de définir les critères d’attribution des aides. Et la priorité a été donnée à l'innovation. Ainsi, les projets liés à l’hydrogène ont notamment retenu l’attention. Il a été question par exemple du projet Isthy, ainsi que du centre de test de réservoirs à hydrogène qui va voir le jour à Bavans. "Nous avons donné une image positive du territoire. Un territoire très réactif", a relevé Marie-Guite Dufay, qui remarque que l’hydrogène dispose "d’un vrai potentiel d’activité".
Avant la fin de l’année, selon les élus, les dossiers retenus par un financement devraient être connus.
*qui fait référence à Guy Maugis, ancien patron de Bosch France, qui a été nommé en avril dernier à la tête d’un comité chargé de gérer cette manne financière dévolue à la réindustrialisation.
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