lundi 8 avril 2019

PerfoEst s'exprime sur l'hydrogène dans l'automobile

Le Progrès publie aujourd'hui un article sur les impacts dans la filière automobile de la révolution énergétique. Sur fond de chute du Diesel, le quotidien essaie d'évaluer les conséquences en termes d'effectifs. La parole est donnée à Ludovic Party, directeur de PerfoEst (un réseau d'Excellence de la filière locale, lié au pôle de compétitivité Véhicule du Futur).

Il s'exprime notamment ainsi sur le rôle que pourrait jouer l'hydrogène :

"Dans l’hypothèse d’un parc automobile composé à 20 % de voitures 100 % électriques, le parc de centrales nucléaires actuel ne serait pas en capacité de fournir l’énergie nécessaire à leur recharge". "On se voile un peu la face avec les véhicules électriques", lâche Ludovic Party en relayant la mise en garde des autorités françaises du nucléaire et en fustigeant les "choix à courte vue" et "déclarations à l’emporte-pièce" de la classe politique "déconnectée de toute considération technique". Pour lui, il ne faut pas sous-estimer une autre solution : l’hydrogène.

Cette "énergie d’avenir", qui n’est pas encore totalement au point et dont l’écosystème reste à créer, "offrirait une autonomie bien supérieure à celle des véhicules 100 % électrique, de l’ordre de 400, voire 600 kilomètres selon la taille des réservoirs, contre 150 à 200 kilomètres", explique Ludovic Party, directeur de PerfoEST. Si, en la matière, Toyota est pionnière (avec son modèle Mirai), le groupe PSA a annoncé en février 2018 qu’il allait créer, à l’horizon 2021, une offre de véhicules à hydrogène (pile à combustible) destinés aux flottes professionnelles. Jusque-là, cette énergie ne faisait pas partie de sa stratégie industrielle, écrit le Progès.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire