Dans un entretien accordé au quotidien régional, Carlos Tavares évoque les enjeux liés au CO2 et la menace que représente à ses yeux la préférence affichée par l'Europe pour la voiture électrique à batterie. Et cela lui donne l'occasion d'évoquer la pile à combustible.
"Il faut optimiser le coût des installations de rechargement de l’hydrogène, affiner l’impact carbone de sa production. Nous allons comparer en 2020 entre deux flottes d’utilitaires, à l’hydrogène et électrique. Le grand danger de s’embarquer dans le tout électrique de façon non coordonnée, c’est d’avoir des voitures électriques à vendre et des acheteurs qui n’en veulent pas car ils ne voient pas les bornes de rechargement, dont l’installation prendra deux ans", explique le patron de PSA.
"Et si entre temps, une autre technologie plus pertinente vient percuter cette stratégie latéralement ?", s'interroge M. Tavares. "Or le choix de la technologie électrique, imposée par les objectifs de 2030, n’est plus dans les mains des constructeurs. Pourquoi nos élus ont voté - 40 % d’émissions en 2030 sans avoir dans leur main ne serait-ce qu’une étude d’impact ?", regrette le PDG de PSA.
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