Dans un article, l'Yonne Républicaine revient sur le plan visant à investir 90 millions d'euros sur la période 2020/2030 pour développer la filière hydrogène.
Le journal rappelle d'abord que la Franche-Comté travaille depuis déjà 20 ans sur le sujet. On y a immatriculé par exemple en 2011, la première voiture française roulant à l’hydrogène : la "F-City H2". Aujourd’hui, pas moins de 180 chercheurs travaillent pour la fédération de recherche FC-Lab, dont le socle universitaire est basé à Belfort. "Environ 60 % de la production scientifique de la recherche académique française dans le domaine de l’intégration des piles à combustible" en est issue.
L'Yonne Républicaine s'intéresse ensuite aux applications concrètes dans le département.
D'abord, à Auxerre, une station hydrogène doit permettre d’alimenter, dès 2021, cinq bus du réseau urbain (dans le cadre du projet AUX'R H2) ainsi que des flottes de véhicules (utilitaires ou voitures). Puis un train hydrogène doit s’élancer, vers 2022, sur une petite ligne non-électrifiée.
Par ailleurs, à Saint-Florentin, un autre projet (HYCAUNAIS) produire du méthane de synthèse (CH4). C’est le principe de la "méthanation" : faire réagir le gaz carbonique (le CO2 fatal dégagé par le centre d’enfouissement du coin) et l'hydrogène, lui-même issu de la production éolienne locale.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire