Les villes couvrent environ 3 % de la terre, mais elles produisent plus de 70 % de ses émissions de gaz à effet de serre. En Europe, on estime qu’en 2050, près de 85 % des Européens vivront dans des zones urbaines. Bruxelles estime à 100 le nombre de villes qui pourraient devenir climatiquement neutres, en expérimentant des solutions.
La métropole de Dijon, qui lance le chantier de construction de la première station de production d’hydrogène vert, estime que ce vecteur d'énergie sera le moteur de la transition énergétique pour la décennie 2020-2030. A ce propos, la métropole engage un projet ambitieux de 100 M d'€ pour réduire dès 2023 les émissions CO2 des transports publics du territoire, soit l’équivalent de 24 millions de kilomètre en voiture citadine.
La première station hydrogène, située au nord de Dijon, sera mise en service en 2022. Elle aura une capacité quotidienne de production de 440 kg d’hydrogène, multipliée à terme par 2 avec la construction d’une extension. Sa production s’appuiera essentiellement sur l’unité de valorisation énergétique qui traite les déchets ménagers de 88 % de la population de la Côte-d’Or et sera complétée par de l’électricité verte produite par une ferme photovoltaïque voisine.
La seconde station, située au sud de Dijon, sera mise en service en 2023, pour alimenter en hydrogène les bus de la métropole dijonnaise, avec une capacité de 880 kg d’hydrogène par jour, capacité qui pourra être triplée. Elle sera alimentée grâce aux énergies renouvelables du territoire.
La vidéo de candidature est visible ici.
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