C'est un bon signal pour la filière de l'hydrogène, d'autant qu'il s'agit d'un acteur industriel ayant une grosse empreinte dans la région.
Lors de l'assemblée générale de PSA, Carlos Tavarès a révélé que le groupe travaillait sur le véhicule à hydrogène. "La pile à combustible nous y travaillons très activement et vous verrez l’année prochaine des initiatives très visibles de la part de notre groupe", a répondu le PDG à une question d’un actionnaire. "Nous considérons effectivement que la pile à combustible est une technologie très intéressante, très importante", a-t-il poursuivi.
Très critique sur le véhicule électrique, M. Tavares a mis en avant "l'empreinte carbone de tout ce qui concerne la production d'électricité, la fabrication et le recyclage des batteries et l'extraction des matières premières rares". En comparaison, il voit plus d'avantages à l'hydrogène, qui par ailleurs a un temps de recharge réduit à 3 mn.
C'est un point commun qu'il partage avec Louis Gallois, le Président du Conseil de Surveillance du groupe, qui est lui aussi très favorable à l'hydrogène.
Cette annonce fait suite à ce que Gilles Le Borgne, Directeur de la qualité et de l'ingénierie de PSA, avait déjà dit lors du salon de Genève, en mars dernier. Il avait fait part de son intérêt pour la technologie en ce qui concerne les véhicules utilitaires. Le groupe peut s'appuyer sur l'expertise d'Opel, qui a travaillé sur l'hydrogène pendant qu'il était lié à General Motors. Le centre de R&D de Rüsselsheim sera d'ailleurs mis à contribution.
Il faut rappeler aussi que PSA a travaillé pendant plusieurs années sur la pile à combustible avec le CEA. Plusieurs prototypes ont d'ailleurs été réalisés, le dernier étant la 307 CC FiSyPAC.
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