Vendredi, la région Grand Est présentera le projet DINAMHySE dans le cadre d'une journée d'échanges sur l'hydrogène près de Strasbourg.
Ce projet s'articule autour d'un consortium, créé en 2018, et constitué de six entreprises (ENGIE, EDF, Groupe PSA, Haffner Energy, CMI Groupe, R-GDS), de deux organismes de recherche (CEA Tech, Université de Lorraine), d’une collectivité (agglomération de Chaumont) et de trois pôles de compétitivité (Fibres-Energivie, Pôle IAR, Pôle Véhicule du Futur).
La volonté est de structurer la filière et d'animer les projets de recherche, à travers un Club Hydrogène Grand Est.
L'objectif est aussi de rendre visible la filière Hydrogène Grand Est à l’échelle nationale et européenne.
La région a plusieurs atouts, dont :
- des industries à décarboner, dont celles de l'automobile et des transports ;
- le Grenelle des Mobilités en Grand Est avec l’expérimentation et le déploiement de motorisations propres ;
- une mobilité transfrontalière au sein des corridors ;
- un fort potentiel lié à la production d’énergies renouvelables ;
- des compétences académiques et de recherche autour de l'hydrogène, ainsi que des établissements d’enseignements supérieurs déjà très investis dans la formation à la transition énergétique et l’hydrogène en particulier ;
- des territoires et/ou collectivités déjà engagés, de façon isolée, dans des projets hydrogène ;
- des entreprises déjà mobilisées sur la thématique et des pôles de compétitivité idéalement complémentaires sur leurs marchés ;
- un territoire à reconvertir (fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim) et offrant un potentiel de diversification.
Tout comme la région Bourgogne-Franche Comté, et d'autres encore en France (Normandie, Occitanie, PACA...), l'hydrogène intéresse de plus en plus les collectivités locales.
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