Dans un article à lire dans Traces Ecrites, on apprend que Dijon a pour objectif de devenir "capitale verte européenne" en 2021.
Le site d'information fait un compte-rendu des voeux exprimés le 11 janvier par le maire, François Rebsamen, maire et président de Dijon Métropole. Ce dernier a montré sa volonté de franchir le cap vers les énergies renouvelables, en présentant plusieurs projets qui sont en route.
Ainsi, une centrale photovoltaïque, en attente de validation par la Commission de Régulation de l’Énergie (CRE) dans le cadre de l’appel d’offres photovoltaïque CRE4, sera implantée sur l’ancien Centre d’Enfouissement Technique des déchets ménagers et déchets inertes, dont Dijon Métropole est propriétaire et gestionnaire. EDF Energies Nouvelles devrait exploiter ce parc d’une quinzaine d’hectares et d’une puissance de 16 MWc dont l’estimation de production est estimée à 17.800 MWh par an, ce qui représente la consommation d’électricité de 8.000 habitants.
Dijon se positionne aussi sur la méthanisation. Le conseil communautaire de Dijon Métropole a validé l’été dernier la création, sur le site de son usine d’incinération, d’un centre de recyclage des déchets fermentescibles en gaz afin de renforcer les performances de son réseau de chauffage urbain.
Mais surtout, Dijon veut également se lancer dans l'hydrogène, une filière mise en avant par le conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté. Localement, la société d’ingénierie Justy, filiale de l’entreprise de travaux Publics Rougeot, créée en 2018, pourrait jouer un rôle. Elle est déjà impliquée dans le cadre du projet EOLBUS sur Auxerre, avec une production d'hydrogène à partir d'éoliennes. Il est aussi question de remplacer les bus non hybrides de Divia (Keolis), par des bus à piles à combustible.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire