lundi 26 décembre 2022

Automobile : les sous-traitants se diversifient dans l'hydrogène

Dans le cadre de France 2030, l’appel à projets « Diversification des sous-traitants de la filière automobile » permet d'aider des sous-traitants du secteur automobile à préparer la fin du moteur thermique et à investir dans l'électrification. L'hydrogène fait partie des solutions. 

Lors de l’inauguration par Stellantis de son usine de moteurs électriques à Trémery, près de Metz, Roland Lescure, ministre délégué chargé de l’Industrie, en a profité pour annoncer les lauréats de la 2ème relève de cet appel à projet. 35 nouveaux projets ont ainsi été retenus. Au total, cet appel à projets totalise 81 lauréats, représentant plus de 307 millions d’euros d’investissements industriels, soutenus pour près de 75 millions d’euros par l’Etat.   

L’Auvergne-Rhône-Alpe est la région la plus représentée avec 29 projets soutenus (27 % des aides) grâce à son important tissu de PME situées notamment dans la vallée de l’Arve, suivie de la Bourgogne-Franche-Comté avec 14 projets et 16 % des aides puis de la région Hauts-de-France qui comptabilise 9 projets soit 15 % des aides.

En région BFC, l'un des lauréats est par exemple la PME Scoder située à Pirey dans le Doubs. Elle est spécialisée dans le découpage et l’emboutissage de pièces de très haute précision de faibles et fortes épaisseurs. Pour prendre le virage de la mobilité de demain, elle porte un projet visant à acquérir de nouveaux équipements industriels qui permettront de produire des pièces spécifiques (circuits coupure de distribution électriques, barres d'interconnexion pour des circuits électriques destinés à des moteurs électriques, cathodes/anodes pour des piles à combustible). On pourrait citer aussi Rouvray Plast en Côte d'Or, qui vise la production de pièces en plasturgie pour les véhicules à hydrogène, tout en diversifiant ses activités.

Le chiffre d'affaires potentiel généré par l’ensemble des projets de diversification est estimé à près de 1 milliard d’euros, contribuant au maintien de 16 500 emplois et près de 1 500 créations d’emplois. Pour l'Etat, cela démontre que les sous-traitants ont pris conscience des stratégies de diversification à adopter pour répondre aux enjeux de la transition énergétique et écologique de la filière automobile. Compte tenu du succès de cet appel à projets, un nouveau dispositif sera lancé dans les prochaines semaines.

Stellantis prêt à rejoindre Symbio ?

Vous avez probablement entendu parler de Symbio. Cet acteur historique de la pile à combustible est devenu au fil des années une filiale de Michelin, puis une société commune à Bibendum et Faurecia (un équipementier bien connu du territoire*, qui fait partie du groupe Forvia). 

Les actionnaires pourraient bientôt accueillir un nouvel allié, puisque le groupe Stellantis a entamé des négociations exclusives visant à permettre au constructeur automobile de prendre une participation au capital de Symbio. Une décision qui pourrait amplifier la mobilité hydrogène. 

Le groupe issu de la fusion entre PSA et Fiat-Chrysler estime que "la feuille de route technologique de Symbio s’intègre parfaitement aux plans de Stellantis concernant le déploiement de solutions hydrogène en Europe et aux États-Unis". Pour Carlos Tavares, le Directeur Général de Stellantis, "cette avancée nous permettra d’accélérer le développement et la commercialisation de produits à faibles émissions pour nos clients, en complément des véhicules électriques traditionnels", poursuit-il. 

Il faut rappeler que le groupe propose des utilitaires à l'hydrogène sous les marques Citroën, Peugeot et Opel. Ces véhicules sont dotés de piles Symbio. Et comme l'a annoncé cet été Carlos Tavares, ce type de propulsion va être élargi aux gros véhicules de type pick-ups. Stellantis veut équiper les grands utilitaires dès 2024 en Europe et en 2025 aux États-Unis, tout en explorant les opportunités existantes pour les poids lourds.

Du côté de Faurecia et de Michelin, on se félicite de cette marque d'intérêt. "Par son intention de prendre une participation au capital de Symbio, Stellantis confirme la robustesse de l’approche de Michelin et de Faurecia pour créer un leader mondial de la mobilité zéro émission. Cette nouvelle configuration permettra à Symbio d’accélérer sa croissance et de renforcer sa présence à l’échelle mondiale", réagit Patrick Koller, CEO de Faurecia. "Chez Michelin, nous sommes convaincus que les piles à hydrogène contribueront largement à décarboner la mobilité ainsi que d’autres secteurs. C’est ce qui a poussé Michelin à se lancer dans cette technologie il y a plus de 20 ans", commente Florent Ménégaux, le Président de Bibendum.

La conclusion de la transaction devrait avoir lieu au cours du premier semestre 2023 et sera soumise aux conditions suspensives habituelles, notamment aux approbations réglementaires.

Ce regroupement ne concerne pas vraiment la région Bourgogne Franche-Comté, puisque la giga factory de Symbio se trouve près de Lyon. Néanmoins, c'est une bonne nouvelle pour la filière hydrogène. C'est aussi un signal fort envoyé par un constructeur automobile qui se trouve être le numéro 4 mondial. 

*Avec son centre mondial de recherche sur les réservoirs d'hydrogène et un site de production à Allenjoie

mardi 20 décembre 2022

Un contenu de haut vol au forum Hydrogen Business for Climate

Dans son communiqué de bilan, le forum (qui a eu lieu les 8 et 9 novembre à Montbéliard), revient sur les temps forts. Cette édition a permis de donner la parole à des acteurs de l’énergie (Engie, Hynamics, Total Energies), à des industriels en pointe sur la production et le stockage d’hydrogène (H2GoPower, Haffner Energy, Lhyfe, Inovyn), des industriels de renom (Hyvia, Faurecia, McPhy, John Cockerill, PlugPower, Gen-Hy), mais aussi des représentants de collectivités (port de Rotterdam, Land du Bade Wurttemberg, collectivité d’Auxerre,…), des organisations internationales (Clean Hydrogen Partnership, HyDeal, IRESEN, Dii Desertec Energy), des économistes de renom, Christian de Perthuis et Navi Radjou, et le coordinateur national interministériel de la stratégie sur l’hydrogène décarboné, Hoang Bui.

Parmi les thématiques abordées :

Souveraineté et importation ?

Les intervenants ont pointé du doigt la lourdeur des décisions de l’Europe à l’heure où il convient d’accélérer le déploiement de la filière afin d’endosser le rôle de leadership. Plusieurs régions du monde avancent à pas de géant, la Chine et les États-Unis en tête. Dans le même temps, l’Afrique, qui accueillait la COP 27 en Égypte, se met en ordre de marche, cherchant à tirer parti de ses abondantes ressources renouvelables et à exporter sa production d’hydrogène décarboné vers l’Europe. Dans ce contexte, les intervenants ont unanimement marqué la nécessité de mettre en place des infrastructures permettant de relier les sites de production aux consommateurs. Dès maintenant, certains industriels insistent pour que, sur le modèle des oléoducs, il importe d'investir dans des ‘’hydrogènoducs’’ pour être prêt en 2030. L'hydrogène se développe également aux Etats-Unis, sous l’effet de l’Inflation Reduction Act qui a mis en place une fiscalité très favorable. Il pourrait provenir aussi du Chili, du Moyen-Orient, de Namibie, du Maroc, etc. Le prix du kilo ciblé se situera entre 1,5 et 2,5 euros… et la concurrence sera rude pour les Européens !

Hydrogen Valleys et industrialisation ?

Un autre temps fort a concerné la cinquantaine d'écosystèmes territoriaux qui ont émergé en France depuis 2016 sous l’impulsion de l’ADEME. Le Forum a permis de comparer ce modèle aux ‘’vallées’’ de l’hydrogène qui essaiment un peu partout dans le monde. La région Bourgogne-Franche-Comté a joué un rôle de pionnier, notamment en soutenant les écosystèmes de Dijon, Belfort et Auxerre (station d’alimentation pour les véhicules, les bus et les trains). L’heure est aujourd’hui aux corridors pour développer la mobilité et l'industrie. Le mot d’ordre : penser grand, à la fois globalement et localement ! La question du passage à l’échelle industrielle en Europe pour des électrolyseurs et des composants (piles et réservoirs) qui équiperont les véhicules de demain, a été abordée. Les PIIEC (Projet Importants d’Intérêt Européen Commun) de Bruxelles jouent ici un rôle de catalyseur. Au-delà des subventions, le développement de l’hydrogène dans la mobilité n’en n’est qu’à ses débuts. Outre la mobilité lourde (bus, camions, tracteurs), considérée comme un réel débouché à court terme, l’automobile, initialement orientée vers les batteries électriques nouvelle génération, s’oriente désormais vers l’hydrogène (piles à combustible mais aussi prototypes thermiques hydrogène). De plus en plus de constructeurs se mettent à envisager l’hydrogène comme une technologie alternative. Le constructeur français Hopium, grande vedette du dernier Mondial, est venu confirmer sa confiance en l’avenir. L’industrie pèse 80 % du marché futur des usages de l’hydrogène,. Les enjeux de décarbonation concernent les industries productrices d’acier, mais aussi la production des engrais, des ciments et des produits chimiques, … Ici aussi le coût de l’énergie sera déterminant. Cependant, « attendre les subventions pour opérer à bas prix, risquerait de faire disparaître l’industrie européenne », d’après Thierry Lepercq, ancien cadre d’Engie et promoteur d’un projet majeur franco-ibérique.

Partager les savoirs faire mais aussi les freins pour mieux optimiser et accélérer les coopérations

A noter que pour la première fois, des labs d’innovation et d’accélération ont été mis en place pendant le forum, autour des thématiques du passage à l’échelle industrielle et de la mobilité et des infrastructures. Animés par un collectif de facilitateurs et de codesigners, ces labs ont réuni chacun 50 participants aux profils complémentaires.  

- Le lab sur ‘’la mobilité et les infrastructures’’, a permis de définir collectivement les actions facilement activables à court terme, mais aussi des ‘’game changing actions’’ et les obstacles à contourner.

- Le lab sur ‘’le passage à l’échelle’’ a permis de faire un état des lieux des opportunités, réglementations, contraintes, retours d’expérience mais surtout des pièges à éviter pour avoir une vue systémique et dégager des actions à mettre en œuvre.

- Le lab décideurs a réuni 25 participants clés : des Présidents, directeurs généraux, experts scientifiques, institutionnels et politiques pour synthétiser les travaux et définir des résultats actionnables à court terme. Dans le contexte de forte concurrence internationale et d’urgence climatique, l’Europe doit se donner : les moyens d’accélérer ; l’ambition de simplifier ; la volonté d’harmoniser, mutualiser, pour passer à l’échelle dans les meilleurs délais. 

lundi 19 décembre 2022

Prochain forum hydrogène ce sera à Belfort les 3 et 4 octobre

Plus d'un mois après l'événement (il avait lieu les 8 et 9 novembre à Montbéliard), on apprend ce matin que la prochaine édition du forum Hydrogen Business for Climate aura lieu les 3 et 4 octobre à Belfort. C'est dans cette ville qu'avait eu lieu la première édition en 2021.

En novembre dernier, le Forum a fédéré 450 participants des secteurs publics et privés français et internationaux sur des thématiques recouvrant l’intégralité de la chaîne de valeur. On dénombrait aussi 60 intervenants issus du monde industriel, académique et politique, ainsi que 50 exposants.

Le Forum s’est déroulé autour de 2 innovation LABS (mobilité et passage à l'échelle industrielle), 5 conférences plénières, 280 rendez-vous BtoB préorganisés et des visites de sites.

Evénement d’envergure transnationale, le Forum Hydrogen Business For Climate est organisé par le Pôle Véhicule du Futur avec le soutien de l’Etat, de l’ADEME de la Région Bourgogne-Franche-Comté, de Pays de Montbéliard Agglomération, de la Ville de Belfort et du Grand Belfort, en partenariat avec l’AER BFC (Agence Economique Régionale de Bourgogne-Franche-Comté), ADN FC (Agence de Développement économique Nord Franche-Comté), la CCI de Bourgogne-Franche-Comté, EEN (Enterprise Europe Network), FC Lab, Femto-ST.

vendredi 16 décembre 2022

Un appel de décideurs lancé depuis le forum H2 de Montbéliard

On n'en prend connaissance que maintenant, mais lors du forum Hydrogen Business for Climate (qui a eu lieu les 8 et 9 novembre) à Montbéliard, un collectif de 50 décideurs (politiques, institutionnels, industriels et financiers), a lancé un appel aux responsables européens à passer à l’action urgemment. C'était dans le cadre des Innovation Labs.

Pour les politiques, les propositions sont d'élaborer une planification cohérente à l’échelle européenne en mobilisant une diversité de technologies hydrogène ; d'harmoniser urgemment les contraintes normatives entre les pays européens ; de simplifier et accélérer les processus de décision pour le déploiement des systèmes hydrogène ; d'utiliser les administrations (nationales et européennes) comme exemples et relais des technologies hydrogène via des achats ciblés privilégiant une chaîne de valeur européenne ; et enfin de promouvoir les usages de l’hydrogène également dans les territoires ruraux et désindustrialisés.

En ce qui concerne les industriels, les décideurs proposent de positionner l’hydrogène dans les feuilles de route de sortie des énergies fossiles et clarifier les échéances ; mutualiser les actifs et les investissements dans les équipements et services hydrogène avec d’autres entreprises, avec des spécifications communes incluant la sécurité et la sûreté ; créer des partenariats industriels et de recherche sur l’ensemble de la chaîne de valeur de l’hydrogène.

S'agissant enfin des institutions, le collectif appelle à créer une institution européenne dédiée au H2, afin d’éviter la dispersion actuelle entre les différentes agences de normalisation ; à garantir une neutralité technologique, à iso-impact environnemental, pour la production, le stockage et l’utilisation de l’hydrogène ; à ne pas évaluer les projets en tant que projet individuel, mais considérer ce qu’ils apportent à la roadmap globale (même si perfectible) ; à mobiliser l’ensemble des acteurs pour développer la formation initiale et continue concernant tous les domaines de l’hydrogène : politique, business, technologie, industrie, normes…

Le prochain forum aura lieu à Belfort.

lundi 12 décembre 2022

France Hydrogène adapte sa gouvernance à la diversité de la filière

L'association de référence de la filière H2 dévoile aujourd'hui sa nouvelle organisation. Réunis en Assemblée générale le 7 décembre, les membres de France Hydrogène ont élu leurs représentants dans les différents collèges au sein du Conseil d’Administration. 

Composé de 19 membres, il reflète la diversité des acteurs de la filière avec une forte composante industrielle. Faisant suite à la réorganisation intervenue en octobre, le collège « Industriels » qui compte désormais 12 représentants voit l’entrée de deux nouvelles PME avec HRS (représentée par Adamo Screnci) et Gaussin (représentée par Jean-Claude Bailly). Ce collège compte également une ETI avec Qair, représentée par Mareva Edel. 

A l’issue de l’Assemblée Générale, les membres du Conseil d’Administration ont réélu Philippe Boucly, Président de France Hydrogène, et nommé Jean-Michel Amaré, Directeur général et fondateur d’Atawey, Vice- Président de l’association. Il vient ainsi renforcer l’engagement des PME-PMI dans la gouvernance opérationnelle.

A noter que ce mois de décembre est également l’occasion pour le Conseil de renouveler les mandats des 12 Délégués régionaux de France Hydrogène pour 2023-2024. Pour la région Bourgogne-Franche-Comté, il s'agit de Nathalie Loch, Cheffe de projet Hydrogène Energie, à l'AER BFC*.

*Editeur de ce blog.

jeudi 8 décembre 2022

Oreca avance avec l'ISAT sur le moteur à hydrogène

Cet acteur emblématique de la compétition automobile, qui dispose d'une antenne sur la technopole de Nevers Magny-Cours, entend bien faire appel aux compétences locales pour développer son projet de moteur à hydrogène. 

Alors qu'il vient de se doter d'un banc d'essais d’un système complet d’alimentation en hydrogène*, le groupe a signé une convention de partenariat avec l'ISAT (Institut Supérieur de l'Automobile et des Transports). 

L'accord comprend l'accueil de stagiaires, des collaborations techniques impliquant les étudiants, et l'ouvertures vers de futurs projets collaboratifs de R&D. Pour l'ISAT, "ce partenariat démontre s'il en est besoin que le sport automobile est un formidable laboratoire d'innovation pour la transition énergétique et la décarbonation de la mobilité".

Lors de la présentation du banc d'essais, on notait la présence de Daniel Barnier Préfet de la Nièvre ; Nadia Sollogoub sénatrice de la Nièvre ; Patrice Joly sénateur de la Nièvre ;  Jean-Louis Gutierrez, maire de Magny-Cours ; de l'Agglomération de Nevers ; de Sandra Germain du Conseil Régional BFC (apprentissage et formation professionnelle, sanitaire et social, lycées, enseignement supérieur, recherche) ;  Alain Herteloup VP du Conseil Départemental 58 ; Jean-Philippe Richard de la CCI58, Bruno Grandjean, directeur du Pôle Véhicule du Futur ; et de Tico Martini (ancien pilote et fabricant de voitures de course français).

*Il se compose d’une plateforme de stockage en extérieur et d’un système permettant d’alimenter en hydrogène l’intérieur de ce banc. Il a également été équipé de l’ensemble des capteurs et système de sécurité liés à l’utilisation d’hydrogène (zone ATEX). Ce « banc hydrogène » peut notamment être utilisé pour tester des moteurs à combustion interne hydrogène, dont ceux actuellement développés par ORECA, ainsi que les chaînes de traction pourvues de piles à combustible.

lundi 5 décembre 2022

Une nouvelle vidéo de promotion pour la filière hydrogène en Bourgogne Franche-Comté

L'Agence Economique Régionale de Bourgogne Franche-Comté* vient de produire une nouvelle vidéo de présentation de la filière hydrogène sur le territoire. La précédente datait de 2015. C'est d'ailleurs la même personne, Aline Poirier, qui l'a réalisée. 

Evidemment, le monde a beaucoup changé entre temps. Il y a beaucoup plus d'acteurs au sein de la filière et les projets ont pris de l'ampleur. C'est ce que l'on peut constater tout au long des 12 minutes que dure ce film, produit par Elitimage. 

C'est à voir ici sur youtube.

La vidéo est alimentée par les témoignages de Marie-Guite Dufay, Présidente de la région BFC ; Robin Roche, directeur du département énergie institut Femto ST ; Marie-Cécile Pera, directrice du FCLAB  Jacques Hoffner, directeur de l'activité hydrogène de Faurecia ; Sébastien Le Pollès, PDG de Gen-Hy ; Mathilde Bangoura, responsable marketing de Mahytec ; Grégory Junot, responsable produit compresseurs chez Sundyne ; Michel Romand, directeur de projet au sein d'ISTHY.

Ce support présente aussi l'activité de sociétés comme Adhex, Mincatec, Schrader Pacific, Gaussin Fruehauf, sans oublier des acteurs comme Oreca sur la technopôle de Magny-Cours. 

Abordant la feuille de route de la région, ainsi que son écosystème (recherche, formation, ingénierie, industriels), la vidéo met par ailleurs quelques projets territoriaux en exergue, dont celui de Dijon (DMSE : Dijon Metropole Smart Energhy avec une station alimentant des bus et des bennes à ordures), la station AuxHygen qui permet de ravitailler des bus à Auxerre (en attendant le premier TER à hydrogène) et celle de Belfort-Danjoutin. 

*L'AER BFC est l'éditeur de ce blog


samedi 3 décembre 2022

Gaussin récompensé à Monaco pour son offre dans le bateau à hydrogène

Le groupe franc-comtois a reçu un prix* dans le cadre du Monaco Hydrogen Forum, qui s'est tenu les 21 et 22 novembre. Lors de cet événement, Gaussin a présenté son offre H2 Mobility As A Service (H2 MAAS), qui vise à accélérer le développement de la mobilité hydrogène dans les ports.  

En tant qu’expert en gestion de flottes, notamment dans la logistique, l'entreprise propose la mise en œuvre complète du projet, la fourniture des produits, ainsi que l'exploitation. Elle offre un service « clé en main » pour l'utilisateur final.

En fonction des besoins spécifiques de chaque client, l’offre englobe la production et distribution d'hydrogène vert sur le port (dans son environnement ou en mer)  la transformation de bateaux (via la technologie Powerpack de Gaussin) ; l'exploitation des bateaux et de toutes les installations ; tous les services supplémentaires liés à l'exploitation de l'écosystème H2.

Alors que la plupart des initiatives liées au développement de la mobilité hydrogène concernent des projets à grande échelle, le groupe fait le pari de projets locaux sur des sites fermés, qui constituent l’environnement idéal pour une mise en œuvre rapide de l'écosystème.

*"Best Cross-Sector Applicability" : c'est à dire une initiative pouvant se dupliquer dans d'autres secteurs.