"ENERGHy Flash - L'économie de l'hydrogène démontrée" est un espace d'information sur l'hydrogène, sa filière industrielle et son apport pour les territoires
On y retrouve des industriels, des centres de recherche et des collectivités.
Le territoire est représenté par un stand animé par l'AER BFC. On peut y rencontrer le Pôle Véhicule du Futur et son club H2 BFC, ainsi que des industriels comme H2 SYS, Alphagreen Développement (nettoyage de l'injection moteur par hydrogène), Mincatec (stockage solide pour des applications stationnaire et de petite mobilité), ou encore Sundyne (compresseurs à membranes). Le FC Lab est aussi présent sur cet espace.
Après le succès des deux éditions précédentes (Futurmob’2017 à l’UTBM Belfort et Futrmob’2018 à l’ISAT Nevers), le colloque Futurmob’21, qui se déroulera de nouveau à l’ISAT Nevers, les 25 et 26 octobre.
Les organisateurs ont décidé d’associer plus fortement cette année le monde industriel. Le thème de cette année est : mobilité électrique, quels vecteurs énergétiques et infrastructures pour demain ?.
Le partenariat avec deux pôles de compétitivité (Pôle Véhicule du Futur et NextMove), acteurs majeurs de la mobilité à l’échelle nationale et européenne, renforcera le dialogue entre l’industrie et le monde universitaire, afin de faire émerger des projets collectifs associant les différents champs thématiques présents en Bourgogne-Franche-Comté.
Le 25 octobre, il sera question de l'hydrogène avec les interventions de David Bouquain, directeur adjoint du FC Lab, et d'Emmanuel Esnault, Directeur Général de Texys Group (projet H2K de moto à hydrogène sur la technopole de Magny-Cours).
La deuxième journée verra les acteurs universitaires, notamment les jeunes chercheurs, présenter leurs travaux les plus innovants.
Destiné aux professionnels, le forum Hydrogen Business for Climate de Belfort, qui a eu lieu les 29 et 30 septembre, a permis aussi d'accueillir du public, et en particuliers des jeunes.
Au sein d’un espace de démonstrateurs extérieur qui a illustré les mobilités légères (Toyota Mirai 1 et 2, Kangoo H2 et démonstrateur d'un utilitaire H2 de Stellantis) et les mobilités lourdes (Bus Safra et véhicule de logistique Gaussin), un espace pédagogique développé et animé par 30 étudiants de l’Université de Franche-Comté (master en Ingénierie Energie Hydrogène Efficacité Energétique).
Il a accueilli plus de 130 élèves (du CM1 au lycée) pour expliquer l’hydrogène, sa production, son stockage et montrer l’intégration de l’hydrogène dans la société par le biais d’une grande maquette sous forme d'un Lego.
Engie était également présent pour sensibiliser les jeunes au travers de son animation « J’apprends l’énergie ». Des applications concrètes étaient présentées avec les groupes électrogènes à hydrogène de la société H2SYS qui alimentait les 2 tentes ainsi qu’un vélo Pragma.
C'était un pari, mais il a été réussi. Le forum hydrogène* de Belfort, qui devait initialement se tenir en janvier (et qui a proposé à la place une édition digitale), a bien eu lieu en présentiel les 29 et 30 septembre.
Alors que l'objectif affiché était de 300 participants, il y en a eu au total 420 de 16 nationalités différentes. Le forum affichait même complet depuis le 7 septembre, au point qu'il a fallu ouvrir un accès en ligne. Ce n'est pas tous les jours qu'un événement sur le thème de l'hydrogène doit refuser du monde.
Avec plus de 70 speakers, la première édition d'Hydrogen Business for Climate a tenu ses promesses. Pour la première fois en France, et sans doute même en Europe, un panel international composé de 17 intervenants a mis en avant la diversité du secteur de la mobilité hydrogène (du chariot élévateur à l’avion, en passant bien sûr par les bus, les camions et les bateaux), mais aussi les partenariats en cours pour accélérer l’industrialisation et le passage à l’échelle.
Les plénières et ateliers ont permis d'adresser les grands thèmes du moment, comme la production d'hydrogène vert, l'industrialisation en mode giga, et d'autres préoccupations comme les métiers de demain. La dimension internationale a été de mise au sein des speakers également.
L'un des temps forts a été l'intervention de Mike Horn. L'explorateur et aventurier a livré son constat du réchauffement climatique. Il a aussi évoqué son prochain pari : gagner le Dakar en 2023 avec un buggy à hydrogène. Il s’est associé au pilote Cyril Despres, à Vaison Sport - une entreprise régionale spécialisée dans la préparation de véhicules de compétition - et à une équipe de chercheurs du CEA pour développer le projet "GEN Z".
Sur un plan politique, l'événement a été soutenu par la présence d'élus de la Région Bourgogne-Franche-Comté, ainsi que par des interventions de Thierry Breton, Commissaire européen au marché intérieur et d'Agnès Pannier-Runacher, Ministre en charge de l'industrie, qui ont salué l’initiative.
Le forum a aussi proposé une exposition réunissant 30 exposants et a proposé 250 RDV B2B. D'ores et déjà, une édition 2022 est annoncée.
*Organisé et piloté par le Pôle Véhicule du Futur, avec le soutien de l’AER BFC et en lien étroit avec l’Etat, la Région Bourgogne-Franche-Comté, Belfort et le Grand Belfort, et Pays de Montbéliard Agglomération
A l'occasion de l'inauguration de la station AuxHYGen, le maire d'Auxerre et Président de l'agglo, Crescent Marault, a mis en avant sa volonté de créer un écosystème local.
"Auxerre est en avance", s'est-il félicité. "Notre souhait est d'accompagner la transition énergétique et de créer un incubateur, avec un partenaire, afin d'accueillir des start ups".
Présent parmi les invités, le PDG de Milla Group (un fabricant de navettes électriques autonomes), Frédéric Mathis, a confié que M. Marault était venu lui rendre visite en région parisienne. Et cela va se traduire par un roulage en conditions réelles avec une version à hydrogène de la navette Milla, début 2022, dans les rues d'Auxerre et de villes de l'agglo.
La présence de la station d'hydrogène a pesé dans la balance. Il faut dire qu'elle a été configurée pour un usage mutualisé. Pour la région Bourgogne-Franche Comté, Michel Neugnot, le spécialiste des transports, a fait part de la nécessité d'accompagner la fin des motorisations thermiques. Il a indiqué au passage que la Présidente, Marie-Guite Dufay, était "à fond" derrière ce projet. Transdev a pour sa part évoqué le retrofit (remplacement du moteur thermique) qui pourrait être favorisé par la présence d'une infrastructure hydrogène.
Crescent Marault a fait part ensuite de son intention d'explorer la voie du stationnaire, afin d'avoir des bâtiments à énergie positive". "En tant que collectivité, nous avons l'obligation d'atteindre une plus grande efficacité énergétique et il y a un potentiel énorme", a-t-il confié. Le PDG d'EDF, Jean-Bernard Lévy, a rebondi ensuite sur cette façon d'utiliser l'hydrogène pour du chauffage. Et une coopération pourrait s'engager avec les professionnels de l'habitat dans l'Yonne, sachant qu'un dialogue est aussi engagé avec Belfort (où un projet est en cours).
La communauté de l'Auxerrois souhaite également délivrer des formations supérieures afin d'avoir "un coup d'avance" et de proposer "des compétences pour l'hydrogène". Le souhait est de créer une technopole, favorisant ainsi la création d'emplois. Par un lien entre les centres de formation, l'industrie et les hubs d'innovation, le territoire souhaite explorer de nouveaux usages.
Au lendemain des annonces du Président Macron sur l'hydrogène (mais c'était juste un hasard), la communauté de l'Auxerrois a inauguré ce mercredi la station AuxHYGen.
Le maire d'Auxerre et Président de l'agglo, Crescent Marault, était accompagné de deux Vices-Présidents de la région Bourgogne-Franche-Comté, Michel Neugnot et Nicolas Soret ; du Préfet de la région Bourgogne-Franche-Comté, Fabien Sudry ; du Préfet de l’Yonne Henri Prévost ; du PDG d'EDF, Jean-Bernard Lévy ; du directeur régional de Transdev, Edouard Hénaut.
D'autres invités étaient présents, dont le PDG de Safra, Vincent Lemaire, celui de McPhy, Luc Poyet, et de la PDG de Hynamics, Christelle Rouillé.
Installée sur la rive droite, il s'agit de la plus grande station de France, avec une production de 400 kg par jour d'hydrogène renouvelable. Elle va alimenter dans un premier temps les 5 bus à hydrogène de marque Safra et opérés par Transdev. La flotte va passer à 10 bus en 2023, sachant que la communauté de l'Auxerrois a aussi passé commande de deux bennes à ordures ménagères H2.
La station servira aussi à faire le plein d'autres véhicules, comme des camions, mais aussi des navettes fluviales et à terme les trains à hydrogène lorsque les TER bi-mode d'Alstom seront opérationnels.
C'est une station de technologie française, fournie par McPhy.
On a déjà parlé sur ce blog d'APSIIS, une association dont l'objectif est de sécuriser et de développer les activités d'ingénierie locales sur le marché de l'énergie. Travaillant entre autres sur l'hydrogène, elle regroupe des industriels, des collectivités locales, des syndicats professionnels et des principaux pôles de compétences du Nord Franche-Comté.
Le Forum Hydrogen for Business à Belfort, qui se déroulait les 29 et 30 septembre, a été l'occasion de présenter les premiers développement d'un outil inédit. Destiné aux bureaux d'études et intégrateurs de projets hydrogène, cet outil de maquettage multiphysique permet de simuler des projets industriels (performances, coûts).
Plus de détails dans cette vidéo.
Développé par EuroCFD et Capgemini engineering (ex-Altran), l'outil sera présenté plus en détail d'ici la fin de l'année.
Lors du forum Hydrogen business for climate, qui s'est tenu à Belfort cette semaine, la ministre déléguée à l’industrie, Agnès Pannier-Runacher, a fait des annonces concernant le territoire. Ainsi, elle a confirmé un soutien de l'Ademe d'un montant de 3,5 millions d’euros pour la station à hydrogène de Danjoutin et l'aide à l'acquisition des bus hydrogène du Optymo. Une aide appréciable, car le budget total de ce projet est de 12 millions d'euros.
Mme Pannier-Runacher a également annoncé la signature d’un accord de collaboration dans le Nord Franche-Comté, autour de l’hydrogène, entre General Electric, McPhy, INERIS, l’UTBM, l’UTT et l’UTC. La ministre à l’industrie a aussi précisé que le Territoire de Belfort, et plus largement la région Bourgogne-Franche-Comté, allait bénéficier, pour la première fois en France, d’un « directeur de projet » hydrogène représentant l’Etat et qui va être prochainement nommé par le préfet.
La ministre a par annoncé la commande d’électrolyseurs à McPhy pour la centrale électrique de l’ouest guyanais, de 10 MW. Une nouvelle qui ne peut que ravir l'industriel français, qui devrait être également l’une des quinze entreprises française soutenues par le Piiec (projet d'intérêt commun européen) hydrogène.
