Un nouveau bureau pour l'association BFC Mobilité Electrique

Réunis dans les locaux de la Région à Dijon, les membres de l'association Bourgogne Franche-Comté Mobilité Electrique (BFC ME) ont tenu leur assemblée générale, le 28 juin. A cette occasion, un nouveau Conseil d’Administration et un nouveau bureau ont été élus pour trois ans. 

L'association est dirigée par deux Co-Présidents : Robert Poggi (Président sortant), Directeur d’Enedis Bourgogne, et Thierry Brossier, Trésorier sortant. Le Trésorier est Médéric Levault, Directeur de l’AGEF Nuits Saint Georges. Le Secrétaire Général : Yoann Rossignol, Directeur Territorial Doubs et Territoire de Belfort, Enedis

Les organismes membres du Conseil d’Administration sont la Région Bourgogne-Franche-Comté*, Dijon Métropole, le SDEY, l'AVERE-France, ENEDIS, la Banque des Territoires, le Crédit Mutuel, EDF, la SNCF, La Poste, AGEF, le Pôle Véhicule du Futur, Mobilians, Peugeot, ainsi que le Club Tesla.

BFC ME joue un rôle pédagogique pour accompagner les acteurs publics et privés dans la mise en œuvre d’une mobilité plus durable au sein de la région. Une mobilité qui concerne à la fois les véhicules à batterie et à hydrogène. La promotion se fait par l’organisation de conférences, des présentations de véhicules, ou encore d'évènements sous le sigle BFCME et en participant à des manifestations organisées par ses adhérents.

L'association est également un centre de ressources sur l’utilisation des véhicules électriques et à hydrogène pour répondre aux besoins de ses adhérents, partenaires et citoyens de la région, par la mise à disposition d’informations (modèles, charge, formation recyclage, …), par le partage de bonnes pratiques, d’un site web, et l’animation d’une communauté, ….

*Avec qui une convention de partenariat a été signée en 2019. d’informations (modèles, charge, formation recyclage, …), par le partage de bonnes pratiques, d’un site web, l’animation d’une communauté, ….

Marie-Guite Dufay se félicite des retombées du PIIEC hydrogène en région BFC

Suite aux annonces de la Commission de Bruxelles, qui valide les aides publiques à 41 initiatives liées à l'hydrogène en Europe, dont certaines en France, dans le cadre du programme d'intérêt économique européen (PIIEC) Hy2Tech, Marie-Guite Dufay, Présidente de la Région Bourgogne-Franche-Comté, a fait part de sa réaction. 

"je me félicite des retombées pour la Région, et notamment pour le Nord-Franche-Comté, place forte de l’hydrogène à l’échelle nationale et européenne. Cette décision de l’Europe va permettre un soutien massif de l’Etat sur des projets, travaillés avec l’appui de la Région, qui a affirmé dès 2019 sa stratégie de soutien au déploiement d’une filière hydrogène à travers le vote d’une feuille de route volontariste et assortie de moyens financiers", déclare-t-elle dans un communiqué, cité par le site ToutMontbéliard.com.

Les acteurs en question implantés dans la région sont Alstom, Faurecia et McPhy.

Elle rappelle au passage que la région a "un écosystème hydrogène déjà unique, territoire de solutions concrètes, que la Région a su favoriser autour d’un tissu de compétences avancées, d’une recherche académique d’excellence et d’un tissu d’entreprises innovantes déjà actives". 

Et Mme Dufay de citer l'exemple du Forum Hydrogen Business For Climate les 8 et 9 novembre 2022, "organisé au cœur de cet écosystème", et qui "est le lieu de rencontre des experts internationaux de la filière hydrogène qui permettra de construire des collaborations pour aller plus loin dans la transition énergétique et l’opportunité que l’hydrogène représente pour accélérer la transition énergétique".

L'Europe valide des aides prévues pour le nord Franche-Comté

Le 15 juillet, la Commission de Bruxelles a autorisé plus de 5 milliards d’aides publiques pour la recherche sur l’hydrogène dans le cadre d'un projet qui regroupe 15 pays et 35 entreprises, à travers 41 initiatives. C'est ce qu'on appelle un IPCEI : un projet d'intérêt commun européen. 

Baptisé Hy2Tech, ce projet a été élaboré et notifié conjointement par quinze États membres : l'Allemagne, l'Autriche, la Belgique, le Danemark, l'Espagne, l'Estonie, la Finlande, la France, la Grèce, l'Italie, les Pays-Bas, la Pologne, le Portugal, la Slovaquie et la Tchéquie. Il regroupe en tout 35 entreprises.

Le détail des aides n'a pas été rendu public. Il ne le sera que dans un second temps, lorsque la Commission publiera une version non confidentielle de sa décision. Toutefois, on se souvient que le Président Macron avait annoncé une aide de 114 millions d'euros pour McPhy et de 246 millions pour Faurecia. Ces deux entreprises ont prévu de s'installer à l’Aéroparc de Fontaine pour la première, et à Technoland II à Étupes pour la seconde.

Dans le cas d'Alstom, l’enveloppe sera répartie entre les sites de Belfort et de Tarbes.

Mahytec veut passer à la vitesse supérieure

Rachetée en 2021 par la société allemande Hensoldt, spécialisée dans les solutions de capteurs pour les applications de défense et de sécurité, la PME régionale Mahytec va s'agrandir. 

Un article de la Voix du Jura indique que la société envisage de s’installer sur la zone d’Innovia à Damparis, près de Dole. Elle souhaite occuper 3 000 m2 de locaux et faire passer les effectifs de 36 salariés à plus de 50 d'ici la fin de l'année 2023.

La collectivité du Grand Dole a voté une aide de 200 000 euros en ce sens. La région BFC apporte également son soutien.

Spécialisée dans le stockage de l'hydrogène, Mahytec a été fondée par des anciens de l’Université de Franche-Comté, professeurs ou maîtres de conférences, qui ont une expertise de plusieurs dizaines d’années dans les matériaux composites, écrit encore le journal.

En Suisse, des chariots mini-bars dans les trains fonctionnent par exemple avec une pile à combustible Mahytec. En France, La Poste a testé à une époque de petits véhicules à zéro émission carbone (MobyPost avec du stockage basse pression). Plus récemment, le refuge du col du Palet dans le Parc national de la Vanoise, a mis en service en 2018 un système de stockage alimenté par une pile à combustible et permettant d’être 100% autonome en énergie.

*MAtériaux HYdrogène TEChnologie

La filière BFC aux journées hydrogène dans les territoires

Via un stand de l'AER, la région Bourgogne Franche Comté est présente aux journées hydrogène dans les territoires. Cet événement, organisé par France Hydrogène, a lieu du 5 au 7 juillet à Rouen. 

Si dans l'enceinte du parc des expositions, le territoire communique sur les écosystèmes locaux et le projet Hyban (banc de test de forte puissance au FC Lab de Belfort), on peut voir un véhicule en extérieur.

Goupil présente en effet un utilitaire G6 embarquant un range extender de H2SYS. La pile à combustible permet d'augmenter l'autonomie de ce véhicule électrique. 

Ce véhicule porte fièrement les couleurs de la mairie de Belfort. 

Par ailleurs, on peut voir dans l'expo le moteur à combustion alimenté par hydrogène, que développe Oreca à Magny-Cours, en partenariat avec FEV France. Il est visible sur le stand de ce groupe spécialisé en ingénierie.

Enfin, le programme prévoit une intervention le 6 juillet de Crescent Marault, maire d'Auxerre et Président de l'agglo. Il doit présenter le projet AuxHygen (station H2) et l'écosystème qui va être développé autour de la mobilité hydrogène.

Décarbonation : la filière auto s'adapte en région BFC

Le 29 juin dernier, le préfet de région, Fabien Sudry, et la présidente du Conseil régional, Marie-Guite Dufay, ont réuni le comité de pilotage du plan État-Région pour la filière automobile en Bourgogne-Franche-Comté. La réunion a eu lieu au sein de l’entreprise STREIT Mécanique, basée à Pays-de-Clerval (Doubs), en présence du PDG Rémy Barthelme.

Cette PME a été choisie, car il s'agit d'une entreprise spécialisée dans le développement et la fabrication de composants mécaniques. Or, le secteur automobile (qui représente plus de 80 % du chiffre d’affaires) est amené à abandonner le moteur thermique en 2035 sur les véhicules neufs. Afin de s'adapter, STREIT Mécanique s’oriente vers les nouveaux marchés du secteur de l’automobile (électrique, hydrogène) tout en se diversifiant vers de nouveaux secteurs (agriculture, poids-lourds, aéronautique).

L'entreprise a bénéficié d’un soutien de l’État dans le cadre du plan France relance et du plan France 2030. Elle a aussi bénéficié d’un soutien de la Région dans le cadre de sa feuille de route automobile.

Le comité de pilotage qui s'est tenu la semaine dernière a permis de faire un point d’avancement sur les trois volets de ce plan État-Région :

- La Force d’intervention mutations automobile (FIMA) a déjà rencontré et accompagné plus de cinquante entreprises en trois mois.

- Le dispositif chocs industriels va être lancé rapidement dans trois nouveaux territoires de la Bourgogne-Franche-Comté, portant à quatre le nombre de territoires accompagnés, grâce à la signature d’une convention exceptionnelle entre l’État, la Région et la Banque des territoires.

- Les efforts en matière d’emploi et de formation dans l’automobile vont être poursuivis et amplifiés par l’État et la Région.