vendredi 29 novembre 2019

L'hydrogène s'invite à la fête des lumières à Lyon

La start-up de Belfort H2SYS va participer à la Fête des Lumières de Lyon, qui se déroulera du 5 au 8 décembre. Elle va en effet proposer un groupe électrogène à hydrogène afin d'alimenter en courant électrique l'une des oeuvres exposées à l'occasion de l'édition 2019.

La fête permet de mettre en lumière les sites patrimoniaux, les paysages et les quartiers de la ville. Chaque soir, dès 19 h (jeudi et dimanche) ou 20 h (vendredi et samedi), le centre de Lyon est redessiné et réinterprété par la lumière et l'imagination de concepteurs venus du monde entier à travers 65 scénographies qui utilisent la lumière aussi bien que la vidéo, le laser, les leds ou les créations sonores et les arts vivants.

Cette année, l’accent est mis sur la nature et à l'écologie.

lundi 25 novembre 2019

FCLAB/FEMTO-ST et H2SYS accompagnent le projet RECIF

Lancé par l'ANR (Agence Nationale de la Recherche), le projet RECIF*, démarré en novembre 2018, vise au développement d’un micro-réseau électrique et thermique intelligent, en zones intertropicales.

Il fait notamment appel à l'hydrogène, qui permet de stocker le courant électrique généré par de l’énergie solaire et destiné aux secteurs du bâtiment et de l’industrie, en particulier.

Un autre procédé thermochimique est également testé dans le cadre de RECIF. Il est basé sur des réactions chimiques solide/gaz renversables, afin de stocker de l'énergie sous la forme d'un potentiel pour une production différée directe de froid.

Le projet inclut la réalisation d’un pilote démonstrateur à échelle représentative, destiné à évaluer la faisabilité et les performances de ce système complexe sur site, en Polynésie française. Ce terrain expérimental est particulièrement intéressant puisqu’il affiche des besoins importants en froid (hôtellerie, administrations, industrie...). 

Le projet ANR RECIF entre aujourd’hui dans une nouvelle phase, avec la livraison d’un container à Belfort, dans lequel l’implantation des différents éléments techniques a d’ores et déjà commencé.

*Ce projet, soutenu par le pôle de compétitivité Véhicule du Futur et financièrement par l’ANR, réunit trois équipes de recherche d'expertises complémentaires (GEPASUD de l’Université de Polynésie française, FCLAB/FEMTO-ST de l’Université Bourgogne Franche-Comté, PROMES du CNRS à Perpignan) et une start-up spécialisée dans le domaine de l’hydrogène-énergie (H2SYS à Belfort). A noter que MAHYTEC figure parmi les partenaires : la PME a livré le container avec la production, le stockage et la distribution d'hydrogène.

vendredi 22 novembre 2019

La plateforme ISTHY va s'installer en Nord Franche Comté

La filière H2 se met en place en région Bourgogne France Comté. Après la plateforme FC Lab de l’Université de technologie de Belfort Montbéliard (UTBM), qui totalise 70 % des publications scientifiques sur la pile à combustible, c’est un autre pôle majeur qui va faire son apparition. Il vient d'ailleurs en complément.

Le territoire de Belfort va en effet accueillir en 2021 l’institut national du stockage hydrogène (ISTHY). Cet institut sera implanté dans un bâtiment de 2000 m2 sur l’Aéroparc de Fontaine. Le chantier va débuter l'été prochain, nous apprend France Bleu. L’ISTHY ambitionne d’être LE centre français de référence en matière d’essai et de certification des réservoirs à hydrogène. De tels réservoirs sont destinés à trouver leur place dans des voitures, mais aussi des camions, des locomotives et même des bateaux.

Il y a une cohérence de territoire, quand on sait que l'équipementier Faurecia va intégrer son centre mondial de recherche sur les réservoirs à hydrogène sur son site de Bavans (Doubs). Moins de 50 km séparent les deux sites. 

"L’enjeu de ce centre est de garantir à la fois la sécurité et l’efficacité de ces réservoirs", explique Michel Romand, directeur développement et Innovation chez Rougeot Energie. Cette filiale du groupe de BTP éponyme pilote le projet. Et il souligne que c'est "Un équipement unique en France. Il en existe moins d’une dizaine dans le monde", selon cet expert. Une vingtaine de personnes devrait travailler sur cette plateforme.

L'ISTHY a aussi pour vocation à analyser les capteurs de pression et les actionneurs dans le cadre de la boucle hydrogène. Il pourra aussi faire des mesures et essais de composants de réservoirs stationnaires, ainsi que de système de stockage basse pression à base d'hydrures. En revanche, il ne fera pas de certifications pour le stockage liquide.

jeudi 21 novembre 2019

Faurecia et Michelin s'allient dans l'hydrogène

Ils avaient déjà annoncé en mars dernier leur intention de regrouper leurs activités dédiées à la pile à combustible dans une co-entreprise. Suite au feu vert donné par Bruxelles, Faurecia et Michelin annoncent donc la création de SYMBIO A FAURECIA MICHELIN HYDROGEN COMPANY.

Construite autour d’un écosystème unique, la structure est chargée de développer, produire et commercialiser des systèmes de piles à hydrogène pour les véhicules légers, utilitaires et les poids lourds. Elle pourra aussi adresser d’autres domaines dans l’électromobilité.

Les deux équipementiers français vont engager un premier investissement de 140 millions d’euros dans la co-entreprise afin d’accélérer le développement de piles à combustible de nouvelle génération. Leur intention est aussi de lancer la production en série sur trois sites répartis en Europe, en Chine et aux Etats Unis. SYMBIO, A FAURECIA MICHELIN HYDROGEN COMPANY ambitionne de capter 25 % de parts de marché et de réaliser un chiffre d’affaires d’environ 1.5 milliards d’euros en 2030. A cette date, la part de l’hydrogène devrait atteindre 2 millions de véhicules, dont 350 000 camions.

Précisons que Faurecia continuera de développer à part ses activités dans le stockage de l'hydrogène. Le groupe a décidé de baser son centre mondial de recherche sur les réservoirs à Bavans, dans le Doubs.

mercredi 20 novembre 2019

Un nouveau Président pour le Pôle Véhicule du Futur

Marc Becker a été élu hier à la présidence du Pôle Véhicule du Futur. Il succède ainsi à Denis Rezé, président depuis 2013, et qui a couvert deux mandats. Président de Schaeffler France, il est présenté comme homme d’industrie et de réseaux.

Il est à noter que le nouveau dirigeant du pôle est ingénieur et a étudié à Belfort. Son école est devenue entre temps l'Université de Technologie de Belfort-Montbéliard. C'est un détail amusant quand on connaît l'intérêt que manifeste depuis des années le Pôle Véhicule du Futur pour l'hydrogène, qui est justement une expertise de l'UTBM.

Par ailleurs, Schaeffler est un équipementier qui s'implique dans l'électrification et n'exclut pas de travailler sur cette solution en parallèle de la batterie, comme l'a indiqué en début d'année Matthias Zink, président de la division Automobile.

La mission de Marc Becker sera d'animer un écosystème de 420 membres. Le PVF favorise la synergie des entreprises, de l'enseignement et de la recherche dans le domaine des véhicules et des mobilités du futur.

mardi 19 novembre 2019

La région parie plus que jamais sur l'hydrogène

La Présidente de la région, Marie-Guite Dufay, entend bien faire une place majeure pour l'hydrogène au sein de son rapport d’orientations budgétaires.

Pour elle, c'est "un formidable levier" pour la Région. Sur Twitter, elle précise qu'"Investir dans le vecteur énergétique hydrogène, c’est investir dans l’innovation technologique, dans les mobilités propres, dans les énergies renouvelables et leur stockage, dans la ré-industrialisation de nos territoires, dans la santé environnementale".

Plus précisément, une "feuille de route 2020-2030" dédiée au soutien à cette filière a été présentée et adoptée au conseil régional. Elle prévoit d’investir 90 M € sur 2020-2030, en plus des 12 M déjà investis depuis 2016.

Concrètement, la région s'engage à soutenir sur la période 2021/2027 les projets en lien avec l'hydrogène vert et le stockage (comme le projet HYCAUNAIS par exemple). De même, l'objectif est d'accroître la visibilité du FC LAB de Belfort (inscription au contrat de plan Etat-Région CPER 2021-2027), qui développe un banc de test industriel de pile à combustible grande puissance (100-120 Kwe) dans le cadre du projet HYBAN.

Toujours sur la même période, la région souhaite soutenir les projets liés à la mobilité. Une stratégie qui passe par l'acquisition de trois trains à hydrogène chez Alstom et lancement d'un appel à projet régional mobilité pour  favoriser le maillage de stations et flottes  de véhicules.

Un soutien est apporté également aux projets concernant les bâtiments autonomes en énergie, les chantiers mobiles, les sites isolés, ainsi que les sites industriels et logistiques.

Enfin, la région veut mettre en place un groupe de travail Territoires pour coordonner les initiatives et optimiser le maillage des stations pour la mobilité H2, tout en dynamisant le cluster Hydrogène Bourgogne-Franche Comté.

On peut consulter ici la feuille de route, dont un premier point d'étape est prévu en 2022.

lundi 18 novembre 2019

Le patron de PSA évoque l'hydrogène dans l'Est Républicain

Dans un entretien accordé au quotidien régional, Carlos Tavares évoque les enjeux liés au CO2 et la menace que représente à ses yeux la préférence affichée par l'Europe pour la voiture électrique à batterie. Et cela lui donne l'occasion d'évoquer la pile à combustible.

"Il faut optimiser le coût des installations de rechargement de l’hydrogène, affiner l’impact carbone de sa production. Nous allons comparer en 2020 entre deux flottes d’utilitaires, à l’hydrogène et électrique. Le grand danger de s’embarquer dans le tout électrique de façon non coordonnée, c’est d’avoir des voitures électriques à vendre et des acheteurs qui n’en veulent pas car ils ne voient pas les bornes de rechargement, dont l’installation prendra deux ans", explique le patron de PSA.

"Et si entre temps, une autre technologie plus pertinente vient percuter cette stratégie latéralement ?", s'interroge M. Tavares. "Or le choix de la technologie électrique, imposée par les objectifs de 2030, n’est plus dans les mains des constructeurs. Pourquoi nos élus ont voté - 40 % d’émissions en 2030 sans avoir dans leur main ne serait-ce qu’une étude d’impact ?", regrette le PDG de PSA.

vendredi 15 novembre 2019

Quand le sénateur de Belfort Cédric Perrin parle d'hydrogène

Dans une interview accordée au site Le Trois, le sénateur (Les Républicains) du Territoire de Belfort Cédric Perrin s'exprime sur l'hydrogène, au détour de questions liées à la défense.

"Le FC LAB est un exemple dans le monde de la recherche fondamentale en matière d’hydrogène. Je participe régulièrement à des salons de l’armement et je peux vous assurer qu’il n’y a pas un endroit où je vois des projets à l’hydrogène qui n’ont pas été co-développés avec le FC-LAB", déclare le parlementaire.

Et il souligne au passage : "Nous avons cette expertise, encore faut-il lui donner vie et y agglomérer des entreprises qui viendraient travailler sur l’hydrogène. Le syndicat mixte des transports en commun (SMTC) a fait le choix de passer à des bus à hydrogène à partir de 2023. Nous allons investir près de 10 millions d’euros dans une station de fourniture d’hydrogène, à Danjoutin, car développer des véhicules à hydrogène, ça nécessite qu’on puisse faire le plein".

M. Perrin parle également de la situation à l'étranger : "Les Chinois viennent de lever 16 milliards de dollars pour de la recherche sur l’hydrogène. Les Américains ont fait une levée de fonds privés de 31 milliards de dollars. Nous, quand Nicolas Hulot est parti (du ministère de l’Environnement, en août 2018, NDLR), nous avons mis en place le plan hydrogène. C’était 100 millions d’euros par an en 2018. L’agence de développement et de maîtrise de l’énergie (Ademe) devait faire la distribution. En janvier 2019, elle a annoncé que le fonds passait à 100 millions d’euros sur cinq ans. Et au mois de juin, il a été décidé que ce serait 5 millions. Je veux juste faire la comparaisons entre ce que font nos concurrents et ce que nous faisons. Selon l’Afhypac, l’association française de l’hydrogène, nous avons besoin de 10 milliards d’euros pour déployer l’hydrogène sur le territoire".

Enfin, le sénateur parle de voiture électrique. Outre le fait qu'il ne croit pas (comme Carlos Tavares, le PDG de PSA), que tout le monde roulera avec cette énergie en 2030, il se montre réservé quant au projet de giga-usine de batteries sur le territoire. "Il ne faut pas non plus être naïf, car pour faire fonctionner une voiture à l’hydrogène, il faut une batterie. On ne va donc pas pouvoir se soustraire à la batterie. J’estime que demain, tous les gros volumes (camions, bus, bateaux) et les véhicules faisant de grands distances devront fonctionner à l’hydrogène. En revanche, en ville, en milieu urbain, où nous faisons peu de kilomètres, [une voiture électrique s’y prête]. Il faut un mix et il faut la possibilité d’avoir des véhicules divers et variés", conclut Cédric Perrin.

mercredi 13 novembre 2019

Projet Giantleap : une remorque à hydrogène pour alimenter des bus

Dans le cadre d'un projet européen, soutenu par le FCH-JU, le FC LAB de l'Université Technique de Belfort-Montbéliard a participé à un mode de recharge pour le moins original. Le projet Giantleap (pas de géant en anglais) porte sur l'utilisation d'une pile à combustible pour alimenter en courant des bus électriques.

L'idée est d'ajouter une remorque au bus et d'en faire un point de charge mobile. La pile et ses réservoirs d'hydrogène (4 cylindres contenant 30 kg) fournissent en fait le courant nécessaire pour redonner de l'autonomie à des autobus électriques.

L'Université de Franche-Comté est le seul partenaire français de ce projet, qui associe également le constructeur néerlandais VDL, les allemands de Bosch et Elringklinger, le croate FESB et le norvégien SINTEF.


Officiellement terminé depuis le 31 octobre, au bout de trois ans et demi*, le projet a débouché sur un démonstrateur. La remorque à hydrogène est visible au siège de VDL à Valkenswaard, aux Pays-Bas. Un système de nouvelle génération a même été élaboré depuis et va servir pour du transport de longue distance entre Rotterdam et Zeeland dans le cadre du projet européen 3-Emotion.

*Le projet a duré 6 mois de plus pour tester le système sur route en conditions réelles et pas seulement en laboratoire.

mardi 12 novembre 2019

Une conférence sur l'hydrogène à Mulhouse

Dans le cadre du Salon Be 4.0, dédié à l'industrie du futur et qui se déroulera au Parc Expo de Mulhouse, une conférence gratuite sera proposée sur l'hydrogène.

Elle aura lieu le 19 novembre, de 15h30 à 16h15.

Proposée par le pôle Véhicule du Futur, elle portera sur le projet Dinamhyse qui vise à développer la filière hydrogène en Grand Est. Après une présentation du projet, les interventions porteront sur les enjeux de l'hydrogène, son marché et les solutions industrielles : le secteur industriel (consommateur d'hydrogène, les engins de levage et flottes de véhicules), les échéances sur l'arrivée des applications et les freins technologiques.

Pour s'inscrire et participer à la conférence, c'est ici.

*Le projet DINAMHySE, lancé début 2019, a pour ambition d'impulser et d'accélérer le développement d'une filière industrielle hydrogène en région Grand Est, sur toute la chaîne de valeur, de la production aux usages (mobilités, bâtiments, stockage d'EnR...) et de mettre en œuvre l'hydrogène dans le cadre de la transition énergétique. Il est co-financé dans le cadre de l'appel à projets "Be Est Filières d'Avenir" du Grand Plan d'Investissement.

jeudi 7 novembre 2019

Fusion PSA-FCA : elle ne doit pas se faire au détriment de l'hydrogène

Marie-Guite Dufay, présidente de la Région Bourgogne-Franche-Comté, accueille très favorablement les négociations entre PSA et FCA qui pourraient donner naissance au quatrième constructeur automobile mondial.

"C’est une fierté pour toute la région, terre de l’aventure automobile et berceau du site historique de la marque au lion", a-t-elle déclaré. Et d'ajouter : "Cette fusion, si elle va à son terme, est une réelle opportunité pour l’industrie régionale à l’heure où ce secteur aborde une révolution environnementale et technologique. Le nouveau groupe atteindrait ainsi la taille critique pour assurer les lourds investissements nécessaires pour développer la mobilité durable et l’électrification des motorisations".

Toutefois, Mme Dufay se préoccupe de l'emploi et... du destin de Faurecia. L'équipementier est très implanté dans le Nord Franche-Comté. "La revente par PSA de 46,3 % du capital de l’équipementier ne doit pas être une variable d’ajustement comptable susceptible de remettre en question le développement de la filière hydrogène", estime la Présidente de région. Il faut préciser que Faurecia a annoncé l'implantation d'un centre de recherche mondial sur les réservoirs à hydrogène à Bavans, dans le Doubs.

C’est pourquoi elle compte prochainement interroger la direction générale du groupe PSA, sur les enjeux et les impacts de cette fusion pour la région, à l’occasion de la remise du dossier de candidature pour l’accueil de l’usine de batterie électrique.

mardi 5 novembre 2019

Déjà 6 mois d'existence pour le club Hydrogène Grand Est

Sur le site du pôle Véhicule du Futur, on apprend que le Club Hydrogène Grand Est a bien réussi son lancement. Le coup d'envoi a été donné le 22 mars dernier lors d'un événement à l'Université de Lorraine à Metz.

Ce club est l’un des outils du consortium DINAMHySE pour développer la filière hydrogène dans la Région. A ce jour, la structure compte 25 membres.

Pour se faire connaître, le club a participé à plusieurs manifestations régionales. Il a participé notamment en mai à un atelier au Forum franco-allemand sur la mobilité à Strasbourg et avait un stand aux Journées Hydrogène dans les territoires à Marseille.

Ce mois-ci, il assurera l'animation d'une conférence au Salon BE 4.0 à Mulhouse, qui a lieu les 19 et 20 novembre.

lundi 4 novembre 2019

Mahytec lauréat d'un appel à projets solutions durables pour l'Afrique

Dans la perspective du sommet Afrique France 2020, qui aura lieu à Bordeaux du 4 au 6 juin, la DG Trésor à Bercy a lancé un appel à candidatures sur le thème de la ville durable.

Les entreprises françaises étaient invitées à proposer des projets dans les domaines de l'énergie, du climat, de l'eau, ou encore de la mobilité... Autant de sujets pour valoriser la capacité d’innovation de ces sociétés dans leur domaine, en partenariat avec leurs partenaires locaux africains.

21 lauréats ont été retenus, dont la PME Mahytec à Dole. La société est spécialisée dans le stockage de l'hydrogène. C'est une des pépites de la région Bourgogne-Franche-Comté. Elle a été choisie pour sa solution de système autonome en énergie permettant d'alimenter une salle de dialyse à Conakry, en Guinée.

Les projets seront financés grâce au Fonds d’études et d’aide au secteur privé (FASEP), avec 5 millions d'euros de subventions.