mercredi 28 février 2018

Michel Neugnot évoque le train à hydrogène

Interrogé par Témoignage Chrétien, en tant que Président de la commission « Transports et mobilité » de Régions de France, Michel Neugnot est amené à commenter le fameux rapport Spinetta sur lequel le gouvernement va se fonder pour la réforme de la SNCF.

Il évoque ainsi l'avenir des petites lignes et appelle à penser la mobilité dans sa globalité, en prenant en compte l'aménagement du territoire et le développement durable.

C'est aussi l'occasion pour lui d'évoquer un sujet qui intéresse aussi l'élu de la région Bourgogne Franche-Comté : le train à hydrogène. "La motorisation ferroviaire sera partout électrique, avec diverses modalités. Alstom a lancé un modèle à hydrogène, testé en Allemagne ce printemps".

"Tout le monde voit le train comme un des meilleurs modèles écologiques. Ceci est vrai… quand la traction est électrique, souligne M. Neugnot. Pas avec le diesel, utilisé fréquemment pour les petites lignes, dont le bilan carbone n’est pas satisfaisant", conclut cet expert.

lundi 26 février 2018

Retour sur le colloque zéro émission de Chalons

Le 19 janvier dernier, un colloque a eu lieu à Chalon-sur-Saône sur le thème « vers une mobilité zéro émission ». Il était coorganisé en partenariat avec le Grand Chalon, l’ADEME, ATMO Bourgogne-Franche-Comté et le Conseil Régional.

C'était une demi-journée à l’attention des élus, professionnels et associations de Bourgogne Franche-Comté.

Ce colloque a présenté la situation locale en termes de qualité de l’air, les données disponibles sur l’impact du trafic routier et les solutions actuelles et nouvelles permettant de répondre à cet enjeu de santé publique. Deux tables rondes ont permis d’échanger sur les politiques en matière de mobilité et sur les solutions de mobilité « zéro émission moteur ».

Concernant l'hydrogène, Michel Romand du Pôle Véhicule du Futur a présenté notamment l'ApristHy, une association fondée par le Grand Dôle qui regroupe tous les acteurs locaux et nationaux travaillant spécifiquement sur les techniques de stockage de l’hydrogène.

Voici un résumé de la journée en vidéo

vendredi 23 février 2018

L'hydrogène fait du Pays de Montbéliard un Territoire d’Innovation de Grande Ambition

L’appel à manifestation d’intérêts Territoires d’Innovation de Grande Ambition (TIGA), lancé par le Commissariat Général à l’Investissement et géré par la Caisse des Dépôts au titre du Programme d’Investissements d’Avenir (PIA, doté de 450 millions d’euros sur dix ans, dont 150 M€ de subventions et 300 M€ de fonds propres), a permis à la région Bourgogne-Franche-Comté de se mettre en avant.

Parmi 117 projets, deux du territoire ont été sélectionnés : celui de Dijon Métropole sur le système alimentaire durable de 2030, et celui du Pays de Montbéliard Agglomération avec le grand Belfort sur un écosystème d’innovation et de développement des green technologies.

Ce dernier projet est tourné vers l’automobile et l’hydrogène. Il pose un nouveau modèle pour accompagner la mutation d’un territoire industriel d’envergure nationale, au travers d’une dynamique d’anticipation des mutations du système productif, en favorisant l’innovation.

"Le passage de cette première sélection doit nous permettre de travailler une année pour mettre en pratique l’évolution de notre territoire d’innovation qu’est le Pôle métropolitain de Belfort-Montbéliard", a réagi Didier Klein, 3ème Vice-Président de Pays de Montbéliard Agglomération en charge du Développement économique, de l’Enseignement supérieur, de la Recherche, de la Formation et du Tourisme, sur le site Toutmontbéliard.com. "Personnellement, je suis très fier car cette réussite montre que lorsque toutes les parties prenantes de notre territoire, universités (UFC, UTBM, IUT, CNRS…), industriels (PSA, GE, Alstom, ERDF…), collectivités (Pôle métropolitain Belfort-Montbéliard, Région Bourgogne-Franche-Comté, Pays de Montbéliard Agglomération, Grand Belfort…) et structures de soutien (Pavillon des Sciences, Tandem, PMIE… ), s’unissent, elles arrivent à démontrer leur savoir faire comme territoire industriel d’innovation".

Voir la vidéo réalisée suite à la sélection.

"Je salue cette mobilisation des territoires, des acteurs économiques et du savoir qui voient leur dynamisme et leur anticipation de l’avenir récompensés", a commenté Marie-Guite Dufay, présidente de la Région Bourgogne-Franche-Comté, dans un communiqué, "Au-delà de son concours financier, la Région apportera les moyens d’ingénierie via nos différentes structures d’accompagnement au développement", a-t-elle indiqué en complément.

mercredi 21 février 2018

Projet VHYCTOR : des stations pour distribuer de l'hydrogène produit localement

Figurant parmi les pépites de la région Bourgogne-Franche Comté, la société MAHYTEC, basée dans le Jura et spécialisée dans les réservoirs à haute pression, porte un projet visant à développer des stations de remplissage à hydrogène pour un coût inférieur.

Ce projet a pour nom VHyCTOR. Il a été labellisé par le Pôle Véhicule du Futur, dans le cadre du 24ème appel à projets du FUI-Régions,

Le concept repose sur la construction d’une station simplifiée, alimentée par de l'hydrogène produit à partir d'une source de gaz industriel à proximité. C'est ce qu'on appelle de l'hydrogène "fatal". Dans l'industrie chimique, l'emploi de chlore, obtenu par électrolyse du sel et de l’eau, génère par exemple de l’hydrogène. C'est une source d'énergie qui peut être récupérée et valorisée.

L'idée du projet VHYCTOR est justement d'exploiter ce type de gisement. L'hydrogène issu d'une source industrielle pourrait être transporté à haute pression dans des réservoirs. Dès lors, il pourrait être distribué directement dans une station de remplissage. Le gros avantage est qu'il ne serait plus nécessaire d'installer des compresseurs, ainsi que des électrolyseurs, comme c'est le cas aujourd'hui dans les stations qui produisent localement et à la demande de l'hydrogène.

C'est donc en termes de coûts que le projet VHyCTOR fait la différence. Il permet de déployer pour moins cher un réseau de distribution. L'ambition est d'ailleurs d'installer 120 stations-services à l’international d’ici 2023.

Autour de MAHYTEC, le consortium réunit les sociétés Magyar (un fabricant de remorques de transport de matières dangereuses en Côte d'Or) ; Schrader (fabricant de valves dans le Doubs) ; AJC (Haute-Savoie, qui travaillera sur l’ingénierie des stations). Par ailleurs, deux laboratoires des universités Bourgogne-Franche-Comté et Belfort-Montbéliard mettront à disposition leurs recherches dans le domaine de l’hydrogène.

D’un budget de 2,7 M€, VHyCTOR fait partie du projet global « ENRgHy » de la Région Bourgogne-Franche-Comté.

lundi 19 février 2018

H2SYS : une start-up de l'hydrogène à suivre

H2SYS est une jeune start-up basée à Belfort et créée en septembre 2017. C'est la première entreprise* issue de la fédération du CNRS FCLAB, qui est l’organisme de recherche français n°1 sur les systèmes hydrogène-énergie. La jeune pousse conçoit et fabrique ses propres systèmes à piles à combustible sur une gamme de puissance de 500 W à 3,5 kW. Elle propose également des services d’ingénierie, de dimensionnement, et d’études de faisabilité technique dans ce domaine.

H2SYS est reconnue pour la qualité et la modularité de ses systèmes hybrides combinant la pile à combustible et la batterie. La start-up a pu ainsi développer une gamme complète de générateurs électriques silencieux, utilisables aussi bien dans les bâtiments qu’en extérieur. Ils répondent aux besoins des sociétés de travaux publics ou des organismes de secours, avec des systèmes capables de prévenir les coupures de réseau, sans émettre pour autant  d'émissions de gaz polluants, ni de nuisances sonores.

La forte dynamique autour de l’hydrogène, en région Bourgogne-Franche-Comté, mais aussi en Europe et dans le monde, est une belle opportunité pour H2SYS.

Récemment, la start-up s'est inscrite au concours « 10 000 startups pour changer le monde », (anciennement Prix La Tribune BNP Paribas Jeune entrepreneur). Elle a passé le cap des sélections régionales Grand Est – Bourgogne Franche-Comté dans la catégorie Environnement et Transition énergétique. A partir d'aujourd'hui, et jusqu'au 2 mars, c'est le vote des internautes qui permettra peut-être à H2SYS de faire la différence, en vue de la finale, prévue le 6 mars à Paris.

*La création de H2SYS s’est faite grâce au soutien de l’Université de Franche-Comté, de la région Bourgogne Franche-Comté et de la Société d’Accélération de Transfert de Technologie Grand Est, qui ont financé et accompagné pendant 3 ans la maturation technologique (les activités de recherche et de développement) avant la création de l’entreprise.

vendredi 16 février 2018

Une formation exemplaire sur l'hydrogène à l'UFC

C'est apparemment une formation unique en France. L'Université de Franche Comté (UFC*) a ouvert il y a 4 ans, à Belfort-Montbéliard, un cursus qui a pour nom CMI H3 E. Cela veut dire Cursus de Master en Ingénierie avec une spécialité Hydrogène-Energie et Efficience Energétique.

 Ce cursus sélectif vise à former des ingénieurs-experts dans les domaines de la gestion des flux d'énergie et de l'efficacité énergétique pour les transports (routiers, ferroviaires, aéronautiques,...) ou les applications stationnaires (bâtiment, production centralisée d'énergie, production d'énergie en site isolé, ...).

Pendant la scolarité, les élèves ont accès à la fédération de recherche FCLab (spécialisée dans l'hydrogène et les piles à combustible), ainsi qu'au département Energie de l'institut FEMTO-ST. A noter que la formation est labellisée par le pôle de compétitivité Véhicule du Futur.

Selon Daniel Hissel, qui est le responsable de ce cursus, "les entreprises à l'échelle européenne s'arrachent les étudiants", dont la spécificité est d'être "très acculturés à l'hydrogène-énergie depuis le bac +1, et ce, dès le stage de licence".

*L'Université de Franche-Comté (UFC) est une université pluridisciplinaire, à taille humaine, implantée dans 5 villes de la région : Besançon, Belfort, Montbéliard, Vesoul et Lons-le-Saunier.

jeudi 15 février 2018

Alstom va tester aussi son train à hydrogène en Angleterre

En coopération avec le RSSB (Rail Safety & Standards Board), le groupe travaille en vue d'une expérimentation du train à hydrogène Outre-Manche. Le test devrait se dérouler d'ici fin 2019, début 2020.

Comme d'autres pays, la Grande-Bretagne a entendu parler du Coralia iLint, le train avec pile à combustible qui va être déployé en Allemagne. Cette solution l'intéresse, car elle permettrait de se désengager des énergies fossiles.

Londres a décidé de s'aligner sur la position de Paris, en visant la fin des motorisations thermiques dans l'automobile d'ici 2040. Plus récemment, le ministre des Transports, Jo Johnson, a incité l'industrie ferroviaire à renoncer au Diesel à la même échéance.

Le RSSB fait valoir que le train d'Alstom peut atteindre 140 km/h et a une autonomie de 800 km. Il se trouve que Rolls(-Royce considère aussi cette technologie. La combinaison d'une pile à combustible et de batteries représente une alternative crédible, tout en évitant le coût d'une électrification des lignes.

Toutefois, le Freight Rail Group fait valoir que si l'électrification est potentiellement possible sur les trains légers, ce sera plus difficile pour le fret. D'autres organisations mettent aussi en avant le coût de maintenance, qui serait plus élevé que des trains purement électriques.

En tout cas, la sortie du Diesel semble se profiler en Europe sur les lignes de train régionales.

Belfort a réuni des clusters européens de l'automobile autour de l'hydrogène

L'expertise de la Région en matière d'hydrogène dépasse les frontières. La preuve : fin janvier, le pôle de compétitivité Véhicule du Futur* a réuni des clusters automobiles transfrontaliers intéressés par cette thématique. Ils sont venus d'Allemagne (Fahrzeug-Initiative Rheinland-Pfalz e.V, autoregion.eu), de Belgique (Technifutur, Campus Francorchamps) et du Luxembourg (LUX Innovation).

La rencontre a eu lieu à Belfort, en présence des associations régionales de l'industrie automobile (ARIA) de Lorraine et de Champagne-Ardenne. 

Pendant deux jours, ces clusters européens ont pu assister à une présentation des activités régionales sur l’hydrogène. C'était l'occasion de présenter le tissu local de la région Bourgogne-Franche-Comté (industriels, acteurs de la recherche dont la plateforme FC Lab), ainsi que quelques projets de recherche.

Les invités ont pu également découvrir et tester le MobyPost : un quadricycle à hydrogène expérimenté par le groupe La Poste à Montbéliard, issu du projet éponyme co-financé par la Commission Européenne.

Tous les partenaires réunis à Belfort ont étudié les synergies communes afin d'imaginer des actions concrètes en commun. L'Europe de l'hydrogène est en marche.

*L'un des 5 pôles dédiés à l'automobile en France et le premier à avoir misé dès le début sur l'hydrogène.

mercredi 14 février 2018

Hydrogène : la mayonnaise commence à prendre localement en France

Dans un article publié sur le site de la Caisse des Dépôts, il est fait mention des initiatives prises localement par certains départements ou des régions pour promouvoir l'hydrogène. Il s'agit en fait du compte-rendu d'un débat organisé hier, à l'initiative de la Fédération nationale des collectivités concédantes et des régies (FNCCR) et de l’Association académique pour la recherche historique et sociologique dans le domaine de l'énergie (AARHSE), sur le thème : "Est-ce l'heure de la mobilité hydrogène ?

"Entre le bioGNV et l’électrique, l’hydrogène sera sans doute un des carburants écologiques de demain. Les stations de remplissage sont encore rares mais les projets se multiplient, la création de flottes captives contribuant à l’essor d’une mobilité prometteuse", annonce le programme. Et s'ajouter : "En effet, la production d’hydrogène répond à plusieurs défis de la transition énergétique : gestion et « stockage » des énergies renouvelables, mobilité propre et… silencieuse".

Le débat a fait intervenir 4 experts : Valérie Bouillon-Delporte, responsable de l'hydrogène chez Michelin, Présidente de Hydrogen Europe ; Fabio Ferrari, le DG de Symbio, délégué de Mobilité Hydrogène France ; Alain Leboeuf, président du SyDEV (Syndicat Départemental d'Energie et d'Equipement de la Vendée), Vice-président du Conseil départemental de Vendée ; Martin Vanier, Géographe, Professeur à l’École d’urbanisme de Paris, consultant à Acadie Coopérative. 

La réunion a permis de faire l'état des lieux dans la Manche (et plus largement en Normandie), en Auvergne-Rhône-Alpes (avec le projet Zero Emission Valley sur lequel nous reviendrons prochainement), ainsi qu'en Vendée. Certaines applications sont très localisées, comme les bateaux-bus (Nantes bientôt, déjà le cas à La Rochelle), les bus (Pau, Versailles et Rouen sont sur les rangs).

Il a été question aussi du train à hydrogène, qui pourrait s'appliquer spécifiquement en Bourgogne-Franche Comté. ""Nous l'envisageons très sérieusement sur une ligne TER de la région, c'est une alternative crédible au renouvellement complet de son système d'alimentation", déclare Michel Neugnot, vice-président de la région en charge des transports, qui est cité dans le compte-rendu de ce débat.

Sans prétendre à l'exhaustivité (d'autres régions sont impliquées dans l'hydrogène comme l'Occitanie), les échanges ont permis de montrer que l'hydrogène était un thème porteur pour les collectivités, avec de vraies ambitions en matière de transition énergétique.

Une station à hydrogène pour Auxerre

En complément de notre précédent article sur le train à hydrogène, voici plus d'informations sur la station à hydrogène qui doit être aménagée à Auxerre dans le cadre du projet EOLBUS. Elle sera installée sur une friche de 35 000 m2, inexploitée depuis 2001 et que la ville a rachetée en 2010. Il s'agit en fait d'anciens dépôts des sociétés Shell et Total, dont les terrains vont reprendre vie.

La Communauté d’Agglomération Auxerroise (CAA) va donc y faire construire une station à hydrogène avec de l'énergie verte qui viendra alimenter les bus du réseau de transports en commun de la collectivité. Le démarrage des travaux de réalisation de la station est attendu à l’automne de cette année, pour une livraison au troisième trimestre 2019.

La station sera ensuite gérée dans le cadre de la délégation de service public (DSP) transports, actuellement assurée par Transdev Auxerrois mobilités. Un nouveau contrat doit s’amorcer, pour cinq ans, à compter de septembre prochain.

Dans un premier temps, il s'agit d'alimenter 5 bus sur une seule ligne, mais l'objectif est de faire marcher en 2023 toutes les lignes à l'hydrogène.

Le train à hydrogène bientôt expérimenté en Bourgogne-Franche Comté ?

En début de mois, L'Yonne Républicaine évoquait l'abandon d'un projet d'électrification d'une ligne de chemin de fer, entre Auxerre et Laroche-Migennes. Ce projet, inscrit au contrat de plan Etat-Région 2015/2020 , nécessite un investissement de 34 millions d'euros. Le projet est jugé risqué par le Conseil d'Orientation des Infrastructures, qui a passé au crible tous les grands projets liés aux transports. Il recommande de ne pas le faire et d'expérimenter plutôt le train à hydrogène.

Il se trouve que la Région abrite un acteur majeur dans ce domaine, Alstom. Le groupe va en effet livrer 14 locomotives équipées d'une pile à combustible au Land de Basse-Saxe. Le train a pour nom Coradia iLint. En complément des batteries, l'hydrogène permet de remplacer le Diesel, tout en évitant de coûteux investissements à l'électrification des lignes.

Et pour la fabrication d'hydrogène, la Région Bourgogne-Franche Comté pourrait justement s'appuyer sur le projet EOLBUS, qui doit être déployé à Auxerre. Il s'agit d'utiliser des éoliennes pour récupérer de l'électricité qui serait ensuite stockée sous forme d'hydrogène. Celui-ci serait alors disponible dans une station de remplissage, qui pourrait servir à la fois à la fois pour des bus mais aussi pour des rames de TER.

Le train zéro émission a été conçu par les équipes d’Alstom en Allemagne, à Salzgitter, qui est le centre d’excellence pour les trains régionaux Mais, des sites français ont également collaboré au projet, dont celui d'Ornans, près de Besançon, qui est le Centre d’Excellence mondial d’Alstom pour la conception et la fabrication des moteurs de traction et alternateurs.

Selon L'Yonne Républicaine, la Région est favorable à l'expérimentation. Michel Neugnot, Vice-Président en charge des transports, explique que "le développement de cette technologie est un axe fort de notre stratégie". Il indique également avoir contacté Alstom, qui "serait intéressé".

Le train à hydrogène d'Alstom a été distingué par l'un des Trophées de l'Avenir d'Europe 1, dans la catégorie Mobilité. Outre l'Allemagne, le Coradia iLint intéresse d'autres pays comme la Grande-Bretagne, la Belgique, les Pays-Bas ou les pays nordiques, dans lesquels la filière hydrogène est plus avancée qu’en France.

mardi 13 février 2018

Un blog pour y voir plus clair sur les enjeux de l'hydrogène

Bienvenue sur ce nouveau blog, dédié à l'hydrogène. Il a pour nom ENERGHy Flash - L'économie de l'hydrogène démontrée.

Alors qu'une partie du monde bascule vers la transition énergétique, et que la France est devenue depuis la COP21 un fer de lance dans le combat contre le réchauffement climatique, ce sont désormais les territoires qui se mobilisent. Et c'est précisément ce que fait la Région Bourgogne-Franche Comté.

La Région a en effet répondu à l'Appel à Projets Territoires Hydrogène, lancé en 2016 par Ségolène Royal, qui était alors ministre de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer, en charge des Relations internationales sur le climat. Cet appel a eu un succès inattendu, puisque 39 projets ont été retenus, dont ceux de la Bourgogne-Franche Comté.

Sous le nom générique ENRgHy, la Région porte un grand projet qui mobilise une vingtaine d'industriels et concerne trois territoires : le Grand Dole, l'Yonne et l'aire urbaine de Belfort-Montbéliard. Il est expliqué plus en détail par la Présidente de la Région, Marie-Guite Dufay, ainsi que par des experts du Pôle Véhicule du Futur : Bruno Jamet, Directeur de programmes Energies & Propulsion et Michel Romand, Chargé de Mission filière hydrogène Bourgogne-Franche-Comté pour le compte du pôle.

Ce projet a fait l'objet d'une vidéo sur youtube, réalisée par l'AER (Agence Economique Régionale) de Bourgogne-Franche Comté.

La vocation de ce blog est de vous informer sur l'évolution des projets, de vous faire découvrir les acteurs (collectivités, industriels, monde de la recherche) et d'apporter en prime un éclairage objectif sur ce qu'est l'hydrogène aujourd'hui.