vendredi 28 juin 2019

La filière H2 de BFC en Corée

Après le Japon, la Corée. La délégation du territoire qui fait un voyage d'études sur l'hydrogène en Asie - organisé par Business France, la DGE et les pôles de compétitivité dans l'automobile - termine par le pays du matin calme. La patrie de Hyundai pousse très fort en faveur de cette forme de mobilité. Le pays a en effet de grandes ambitions et veut devenir un leader mondial de l'hydrogène à l'horizon 2030.

Les représentants de l'AER, du pôle Véhicule du Futur et de Shchrader Pacific sont allés à Ulsan, puis à Séoul. Ils sont allés notamment chez Hyundai, un acteur majeur qui après la voiture à hydrogène, veut intégrer la pile à combustible dans les bus, les camions et même les trains.

C'était l'occasion de présenter l'écosystème de la région Bourgogne-Franche Comté et de nouer peut-être à terme des partenariats.

jeudi 27 juin 2019

Faurecia choisit Bavans pour les réservoirs à hydrogène

C'est une très bonne nouvelle pour la région Bourgogne-Franche Comté et notamment la filière H2 : Marie-Guite Dufay a annoncé en avant-première que Faurecia avait choisi son site de Bavans (Doubs) pour en faire son centre mondial de R&D dans le domaine des réservoirs à hydrogène.

La Présidente de la région a expliqué que le site était en concurrence avec Berlin et avec Grenoble. Mais, la décision a penché en faveur de Bavans, en raison de la présence d'un écosystème de l'hydrogène à Belfort-Montbéliard, grâce à la présence de l'UTBM et de son FC LAB.

La région Bourgogne-Franche Comté va contribuer à hauteur de 5 millions, sur un investissement global de 25 millions. Voir le reportage réalisé par France 3.

mercredi 26 juin 2019

Japon : le pays de l'hydrogène

Après un séjour au Japon, la délégation de la région BFC qui participe à un voyage d'études* sur l'hydrogène est en route pour la Corée.

Pendant cette première partie du séjour, les trois représentants du territoire (AER, pôle Véhicule du Futur et société Schrader Pacific) ont pu notamment se rendre chez Toyota, à Nagoya. L'occasion de visiter le siège du constructeur automobile, très impliqué dans la filière H2 au niveau de son pays.

De retour à Tokyo, la délégation a pu aussi voir la plus grosse station à hydrogène de la capitale japonaise (opérée par Iwatani et Linde). Et elle pu constater que celle-ci fonctionnait, puisque des véhicules sont venus faire le plein : un camion et une Honda Clarity.

La mission Transport et Hydrogène va maintenant se poursuivre chez les coréens.

*organisé par Business France, la DGE (Diretion Générale des Entreprises à Bercy) et les pôles de compétitivité sur l'automobile

mardi 25 juin 2019

La filière H2 régionale en visite au Japon

Dans le cadre d'un voyage d'études, des représentants de la région et du territoire sont partis pour l'Asie. Il s'agit d'une mission partenariale internationale "Transport et Hydrogène", organisée du 24 au 28 juin au Japon et en Corée du Sud.

Cet événement est organisé par Business France, la DGE (Diretion Générale des Entreprises à Bercy) et les pôles de compétitivité sur l'automobile. Ce déplacement est l'occasion de rencontrer les acteurs de la mobilité hydrogène au Japon et en Corée, qui visent à devenir des « sociétés de l’hydrogène » !

La délégation de Bourgogne Franche-Comté comprend notamment l'AER (agence économique régionale), le pôle Véhicule du Futur, ainsi que la société Schrader Pacificic.

A noter que l'on retrouve aussi dans la liste l'équipementier Plastic Omnium et la SNCF, qui s'intéresse au train à hydrogène.

lundi 24 juin 2019

Un forum à Besançon sur l'hydrogène

Le Pôle Véhicule du Futur et ses partenaires organisent un Forum Hydrogène Bourgogne-Franche-Comté le 2 juillet. Celui-ci aura lieu toute la journée à l'AER (Agence Economique Régionale), à Besançon.

Cette journée sera l'occasion de créer des échanges entre industriels de la filière. Elle est également ouverte aux entreprises non encore membres de cette filière H2 régionale.

La manifestation sera rythmée le matin par les présentations des donneurs d'ordre locaux (Alstom, Faurecia, H2SYS, SCHRADER Pacific Advanced Valves) qui feront part de leurs besoins. La suite de la journée sera consacrée aux échanges entre les différents acteurs de la filière.

mercredi 19 juin 2019

Un expert de l'hydrogène de Belfort cité dans Libération

Alors que l’Agence internationale de l’énergie vient de présenter, dans le cadre du G20, un rapport sur l’hydrogène, réalisé à la demande du Japon, Libération a souhaité l'éclairage d'un spécialiste.

Le quotidien national donne la parole à Daniel Hissel, le responsable du FCLAB à l'UTBM. Expert auprès du CNRS et lauréat de la médaille Blondel, il explique notamment que "Si l’électricité utilisée est d’origine renouvelable et que l’on se situe près d’une source d’eau, nous pouvons alors produire de l’hydrogène en tout point de la planète, à la demande, et de manière totalement propre".

M. Hissel estime que l'hydrogène a toute sa place dans la transition énergétique. "La problématique des énergies renouvelables concerne leur intermittence puisqu’il devient impossible de générer de l’électricité en absence de vent ou de soleil. L’hydrogène y remédie en offrant une solution de stockage à long terme de l’électricité, sous forme de gaz, lissant ainsi la production électrique issue de sources naturelles. C’est vraiment un élément contributif à l’évolution du mix énergétique et surtout à l’introduction des énergies d’origine renouvelable", avance-t-il dans cette interview.

Le patron du FCLAB est aussi interrogé sur les facteurs qui empêchent encore le développent de l'hydrogène. "Un des freins demeure les contraintes normatives, encore très lourdes. Elles doivent être simplifiées au niveau des Etats mais aussi à l’échelle mondiale pour permettre le déploiement de ces technologies. L’hydrogène était en effet considéré jusqu’à présent comme un gaz combustible destiné à l’industrie. Il n’était pas forcément envisagé dans de nouvelles applications comme les véhicules ou l’approvisionnement électrique et thermique des habitats", conclut-il.

lundi 17 juin 2019

Des précisions sur le futur train H2

Dans un article récent, l'Yonne Républicaine évoque le déplacement sur le territoire, à Dijon, de Jean-Baptiste Eyméoud, le président d’Alstom France. C'était l'occasion de lui demander à quoi ressemblera le futur train à hydrogène développé pour rouler en France, et que plusieurs régions - dont la Bourgogne-Franche-Comté - veulent expérimenter.

Selon le quotidien, "ce train sera une déclinaison d’un nouveau modèle, le Régiolis Coradia polyvalent, sur lequel seront greffés piles à combustible, réservoir à hydrogène et batteries". Ce Coradia de dernière génération se distinguera aussi par un "très grand confort pour les 355 places assises". Il permet également "de gérer les grandes capacités avec, à bord, jusqu’à 600 voyageurs". 

L'Yonne Républicaine rappelle que la région BFC a ses chances. L'article évoque le futur site de production d’hydrogène porté par l’agglomération de l’Auxerrois, qui assurera une fourniture locale en hydrogène. , ce qui limitera l’empreinte carbone du passage de ce train.

jeudi 13 juin 2019

Des trains H2 en région BFC : oui mais un nombre limité

Dans un article de l'Yonne Républicaine, il est annoncé la région Bourgogne-France a commandé 16 rames de train à hydrogène auprès d'Alstom. Ce chiffre est inexact.

Lors d'un symposium qui se déroulait ce mardi au Mans, une session était justement consacrée à l'hydrogène dans le ferroviaire. Le représentant d'Alstom a indiqué qu'idéalement il faudrait au moins une quinzaine de trains dans toute la France pour avoir un retour d'expérience.

Ce même interlocuteur et le représentant de la SNCF ont mentionné que plusieurs régions étaient candidates pour tester ce train H2. La région Bourgogne-Franche-Comté en fait partie, tout comme l'Occitanie, l'Auvergne-Rhône-Alpes, les Hauts-de-France, le Grand-Est, et la nouvelle Aquitaine.

Une chose est sûre : les commandes doivent intervenir en cette année pour que des essais puissent démarrer en 2022, sachant que l'exploitation commerciale ne pourrait pas débuter avant 2023/2024 selon la SNCF.

lundi 10 juin 2019

La stratégie hydrogène de Dijon rayonne à l'extérieur

Dans le cadre de la dernière lettre de l'AFHYPAC, l'association française de l'hydrogène et de la pile à combustible, une interview permet de prendre connaissance des projets de la métropole de Dijon.

Le 1er Vice-Président, Pierre Pribetich, prend en effet la parole pour parler du projet DS Energhy, vise à produire à Dijon de l’hydrogène issu de la valorisation des déchets et l’utiliser comme carburant pour des bennes à ordures à l’horizon 2021. Il évoque ce projet en détail et mentionne aussi la SAS créée avec l'aide de Rougeot Energie.

A noter que M. Pribetich intervient aussi ce mardi dans le cadre d'une conférence sur l'hydrogène, prévue au Mans. L'adjoint de la métropole de Dijon est l'un des orateurs pour une table ronde sur les expérimentations territoriales, autour de Stéphane Le Foll, Président de la métropole du Mans et de représentants de la région Pays de la Loire et d'ENGIE.

jeudi 6 juin 2019

Des bus à hydrogène en 2024 à Belfort

Optymo se met au vert. D'ici la fin de l'année, le réseau de transport à Belfort va mettre en place 30 nouveaux bus hybrides qui vont remplacer l'actuelle flotte de véhicules fonctionnant au GPL. Et en 2024, ce sont 20 bus à hydrogène qui arriveront sur le réseau.

Un premier bus test à hydrogène devrait être déployé en 2020 à Belfort. Six autres véhicules devraient suivre en 2021, mais cette fois-ci sur une nouvelle ligne qui devrait être créée entre Belfort et Montbéliard. Ces bus seront partagés sur l’inter-agglomération de Belfort-Montbéliard.

Actuellement, un bus à hydrogène coûte 650 000 euros contre moins de 300 000 pour un bus hybride.

mardi 4 juin 2019

L'hydrogène : une voie de diversification pour le site GE de Belfort ?

Le ministre de l'Economie et des Finances, Bruno Le Maire, s'est redu hier à Belfort. Il est venu rencontrer les élus du territoire et les salariés de l'entreprise, suite à l'annonce d'un plan social*.

Sur son compte Twitter, le ministre a déclaré "être prêt à tous les efforts pour soutenir la diversification du site, notamment dans l'aéronautique ou la filière hydrogène".

Ce soutien à la filière H2 s'appuierait sur les compétences de l'UTBM (Université de Technologie de Belfort-Montbéliard), sans que soit toutefois précisé l'implication financière de l'État.

Bruno Le Maire a invité GE à revoir sa copie. Il a par ailleurs indiqué vouloir soutenir financièrement la création d'une nouvelle société**, avec le concours de Bpifrance. Elle bénéficiera de capitaux apportés par GE et abondés par l'Etat (A un euro apporté par GE, l'Etat en apportera un.)

Pour leur part, les élus estiment que "la mobilisation doit continuer mais que le dossier avance".

*Le plan social concerne au total 1.044 personnes, 792 personnes dans la branche turbine à gaz à Belfort et 252 au sein des services supports à Bourogne.
**Fonds de 50 millions d'€ constitué par les pénalités de GE [ pour ne pas avoir créer les 1.000 emplois promis lors du rachat d'Alstom Power en 2016,

(Sources : France Info, Traces Ecrites)