vendredi 29 janvier 2021

Un webinaire pour tout savoir sur le retrofit électrique et H2

Le Pôle Véhicule du Futur et l'association AIRe ont décidé d'organiser le 3 février un webinaire sur le rétrofit électrique. Il s'agit d'une opération, désormais autorisée dans un cadre légal*, et qui consiste à remplacer le moteur thermique sur des véhicules par un moteur électrique avec une  batterie ou une pile à combustible.

Aymeric Libeau et Arnaud Pigounides présenteront l’association AIRe  et évoqueront ensuite la  réglementation. Ils évoqueront aussi les contraintes et le périmètre d'éligibilité. C'est une façon de démarrer la filière hydrogène en convertissant par exemple des camions ou des utilitaires Diesel au zéro émission.

Pour s'inscrire, c'est .  

*L'arrêté du 3 avril 2020 permet de mettre en oeuvre une véritable filière française de la transformation de véhicules à motorisation thermique en électrique​.Avant, il était possible de transformer des véhicules vers la motorisation électrique, mais au prix d’une procédure complexe et couteuse, soumise de plus à une demande d’accord du constructeur d’origine, de nature à décourager toute activité industrielle et commerciale


mardi 26 janvier 2021

Stockage d'hydrogène, projet ISTHY : un webinaire du PVF

Dans le cadre du Club H2 BFC, le pôle Véhicule du Futur organise un nouveau webinaire le 2 février, de 11h à 12h. Il sera animé par Rougeot Energie, filiale du groupe de BTP éponyme, et actif dans les projets liés à l'hydrogène sur le territoire. 

Il sera question d'ISTHY, le futur Institut de Stockage de l'Hydrogène dont la construction va démarrer cette année à Belfort. Ce centre international d’essais, de tests et de certifications des réservoirs de stockage hydrogène sera une première en Europe .

Les échanges se feront avec Michel Romand, chef de projet du centre. Directeur de l'innovation chez Rougeot Energie, il évoquera les exigences réglementaires de mise sur le marché de ces systèmes, et les types et modalités de conduite d’essais permettant le contrôle de conformité aux référentiels.

L'inscription en ligne doit se faire avant le 29 janvier. 

Contact : Emeline Converset - ec@vehiculedufutur.com

 


 

lundi 25 janvier 2021

L'Est Républicain résume les grands projets H2 de la région BFC

 Dans un article, l'Est Républicain écrit que "cette décennie sera celle de l'hydrogène". Le quotidien régional revient sur l'événement Hydrogen Business for Climate. Il cite la Présidente de la région Bourgogne Franche Comté, Marie-Guite Dufay, qui évoque les ambitions du territoire. Autres témoins cités : le préfet de Belfort, Jean-Marie Girier, et l'expert du CNRS Daniel Hissel. 

Le journal met aussi en avant les activités de Faurecia, avec le site de Bavans (Doubs) dédié à la recherche sur les réservoirs. 

Mais l'autre intérêt de ce papier est une infographie sur les projets de la région sur nous reproduisons ici.



vendredi 22 janvier 2021

Daniel Hissel entre au comité scientifique et stratégique de Gaussin

Résolument engagé dans l'hydrogène, le constructeur d'engins spéciaux vient de nommer l'un des meilleurs experts au sein de son comité scientifique et stratégique (baptisé ORIZON). Il s'agit en effet de Daniel Hissel, universitaire de renom. 

"Daniel apportera, j’en suis sûr, un avis précieux au sein du comité ORIZON, qui  permettra d’accompagner au mieux la politique  d’innovation du  Groupe. Je pense à son expertise sur les applications routières ou stationnaires des technologies du marché de l’hydrogène portant notamment sur la sureté de fonctionnement, ou encore la formation aux nouveaux métiers de la filière jusqu’aux technologies de véhicules autonomes. Sa contribution va être appréciée en vue des lancements de nouveaux véhicules H2 cette année", déclare Christophe Gaussin, PDG de GAUSSIN.

Expert de la pile à combustible, Daniel Hissel est depuis 2006 Professeur des Universités à l’Université  de  Franche-Comté  à  Belfort  et  responsable  d’une équipe de recherche au  sein  du laboratoire  FEMTO-ST.  Depuis  2020,  il  est  aussi  Directeur-Adjoint  de  la  fédération  nationale  de recherche sur l’hydrogène du CNRS (FRH2), qui regroupe 27 laboratoires nationaux et environ 300 chercheurs.  Ses  principales  activités  de  recherche  concernent  l’augmentation  de  l’efficience énergétique et de la durabilité des systèmes hydrogène-énergie. Il a publié plus de 500 articles et communications  scientifiques  dans  des  journaux  internationaux  et/ou  des  conférences internationales. 

Avant de recevoir en 2020 la Médaille de l’Innovation du CNRS pour  ses travaux ayant conduit à des innovations marquantes dans le domaine de l’hydrogène-énergie, il a obtenu en 2017 la Médaille Blondel pour ses  travaux en vue de l’industrialisation des systèmes pile à combustible.

mercredi 20 janvier 2021

Le pôle Véhicule du Futur impliqué dans les travaux de l'alliance européenne de l'hydrogène vert

Dans le cadre de son plan de relance, l'Union Européenne accorde une place importante à l'hydrogène. Et elle a créé l’European Clean Hydrogen Alliance, dont la vocation est de rassembler les acteurs de la filière et de coordonner le déploiement. 

Il se trouve que le Pôle de compétitivité Véhicule du Futur fait partie des 43 membres européens qui participeront au groupe de travail Mobilités.

C’est l’unique pôle de compétitivité français sélectionné ! 

Bruno Jamet, directeur de programmes Energie/Hydrogène représentera le Pôle et apportera toute son expertise lors des webinaires organisés en 2021.

mardi 19 janvier 2021

2021 : année de l'hydrogène en région BFC

Après une première version numérique, qui s’est tenue en ligne les 13 et 14 janvier dernier, le premier Forum Hydrogen Business for Climate se tiendra les 29 et 30 septembre 2021 à l’Atria de Belfort. Cette action de communication est destinée à souligner le dynamisme de la région, qui s'est dotée d'une feuille de route avec une vision à dix ans pour construire une filière de l'hydrogène avec un financement de 90 millions d'euros. 

Et certains projets vont se concrétiser rapidement. Ainsi, grâce à la mobilisation de 10 M€, dans le cadre du Plan d’accélération de l’investissement régional, le territoire va s'enrichir de deux sites à la pointe de la technologie :

-L’ISTHY, centre de référence européen dans le développement et le test de réservoirs à hydrogène (1.6 M€ d’aide régionale) à Belfort (avec des travaux qui débuteront au cours du 1er semestre 2021) ;

-Un site de production de réservoirs à hydrogène pour le secteur automobile par Faurecia (1.5 M€ d’aide régionale), qui a déjà décidé de baser son centre mondial de recherche sur ces réservoirs à Bavans (Doubs). 

La région a par ailleurs décidé de financer une étude de faisabilité auprès de Vaison Sport à Torcy (71) pour faire concourir un buggy H2 lors du Dakar 2023.

Une autre initiative concerne la formation. Alors que le lycée Pierre Bérégovoy de Nevers (58) a été équipé d'une station de production d'hydrogène (comme 4 autres dans la région), l'établissement proposera en septembre 2021 un BTS moteur à combustion interne. Conçue en partenariat avec l’ISAT, l’école d'ingénieurs automobile, aéronautique et transports, cette nouvelle formation viendra compléter l’axe « compétence et formation » de la feuille de route hydrogène que porte la Région. 

Dans le domaine de la mobilité lourde, d'autres projets avancent. Le 18 décembre dernier, la Bourgogne-Franche-Comté a été la première région à délibérer l’acquisition de trois rames à hydrogène auprès du constructeur Alstom, en votant un montant de 51,9 M€. Cet investissement est une pièce maîtresse dans l’écosystème hydrogène qui se crée autour de l’agglo d’Auxerre. 

lundi 18 janvier 2021

5 lycées de la région BFC équipés d'une station à l'hydrogène

La région Bourgogne Franche-Comté a procédé vendredi dernier à l'inauguration de la station d'hydrogène du lycée Jacques-Duhamel à Dole (Jura). Elle est désormais opérationnelle et permet de faire le plein d'un véhicule de type quadricycle. 

A des fins pédagogiques, le même dispositif a été appliqué dans 4 autres établissements du territoire : le lycée Germaine-Tillion à Montbéliard (Doubs), le lycée Louis-Davier à Joigny (Yonne), le lycée Terres de l'Yonne à La Brosse (Territoire de Belfort), le lycée Pierre-Bérégovoy à Nevers (Nièvre).

Retenue dans le cadre d'un appel d'offres, pour un montant d'1,5 million d'euros, la société Mahytec - établie à Dole et spécialiste du stockage de l'hydrogène - a installé ces stations à partir de 2018. Chaque station permet de produire localement de l'hydrogène et de le stocker.

"Pour développer cette filière, il faut avoir des ressources humaines qui doivent être formées, des cadres intermédiaires ou des employés. Les lycées sont le réceptacle idéal pour ce genre de formation” explique Dominique Perreux, PDG de Mahytec. "Ces stations doivent permettre aux lycéens d'accroître leurs connaissances sur l'hydrogène et les aider à l’avenir à trouver ainsi un emploi dans ce secteur", souligne-t-il. 

"La région investit massivement dans le développement de l'énergie hydrogène. Nous voulions que nos lycées soient des démonstrateurs sur ses usages", a ajouté dans un communiqué la présidente (PS) du Conseil régional, Marie-Guite Dufay. "C'est un outil pédagogique qui contribuera à démocratiser notre connaissance sur le sujet et à valoriser le savoir-faire régional", conclut-elle.

C'est une grande première en France. Voir le communiqué de la région.

vendredi 15 janvier 2021

Démarrage réussi pour Hydrogen Business for Climate

Le bilan est plutôt positif pour la première partie de Hydrogen Business for Climate à Belfort. Les 13 et 14 janvier, trois conférences ont pu être organisées en ligne, à l'aide du logiciel Teams et avec une diffusion en live sur Youtube.

Le nombre de participants inscrits était supérieur à 1100, dont 18 % d’internationaux

Voici les stats pour les émissions :

-Table ronde 1 (les écosystèmes publics et privés) : 1800 vues (FR et EN)

-Table ronde 2 (la coopération franco-allemande dans l'hydrogène) : + de 1000 vues (FR et EN)

-Emission Grand Public (la révolution H2) : 1800 vues (FR et EN).

Il y a eu par ailleurs près de 350 RDV B2B en ligne. 

Le forum va se poursuivre en ligne avec des webinaires mensuels à partir de mars. Et en mode présentiel les 29 et 30 septembre. 



 

mercredi 13 janvier 2021

La région BFC expose son savoir-faire à travers Hydrogen Business for Climate

Alors que se tient, à partir d'aujourd'hui et pendant deux jours Hydrogen Business For Climate CONNECT, la déclinaison en ligne du Forum Hydrogen Business For Climate, la région Bourgogne-Franche-Comté entend conforter sa position de leader sur l’Hexagone autour de cette forme d'énergie. Elle vise désormais l’accélération des usages de l’hydrogène, et notamment le déploiement d’écosystèmes territoriaux. 

Il y a 20 ans débutaient les premiers travaux de recherche « Piles à Combustible et réservoirs à Hydrogène » à l’Université Technologique de Belfort-Montbéliard. Depuis, la Bourgogne-Franche-Comté, labellisée « Territoires Hydrogène », rassemble un centre de recherche publique d’envergure européenne, des groupes industriels leaders, des PME et jeunes entreprises à l’origine d’innovations et de solutions commerciales, un pôle  de compétitivité et des cluster actifs, des collectivités territoriales engagées pour l’énergie et la mobilité hydrogène.  

Une dizaine d’expérimentations ont été menées dont Mobypost ou encore Mobilhytest, ainsi que de nombreux projets en cours de réalisation (Hycaunais,  DMSE,  AuxR-H2, ISTHY ou Transformation d’un Territoire Industriel…). De nombreuses et nouvelles entreprises ont vu le jour : Mahytec en 2008, Justy et H2Sys en 2017, Rougeot Energie en 2019 ainsi que des diversifications d’entreprises (FAURECIA, GAUSSIN, SCHRADER Pacific,… ) permettant de créer pas moins de 500 emplois sur le territoire, soit autant de preuves concrètes que la Région bénéficie déjà d’ une économie de l’hydrogène durable. 

Un nouveau rendez-vous sera pris les 29 et 30 septembre 2021 en présentiel, à Belfort, avec le Forum Hydrogen Business For Climate qui accueillera plus de 350 participants venant de France et d’Europe.

mardi 12 janvier 2021

Symone : une remorque propulsée à l'hydrogène pour voyager autrement

Vous voulez supporter un projet innovant et de la région Bourgogne-Franche Comté ? Alors, n'hésitez pas à cliquer sur ce lien pour soutenir la start-up Symone de Dijon. Elle propose un concept qui permet de voyager comme dans un train, mais sur l'autoroute. 

Explication : il s'agit de tracter votre voiture sur une remorque porte-voitures, tractée par un camion à hydrogène. Comme dans un autotrain, l'intérêt est de se reposer sur l'autoroute et de ne plus conduire, évitant ainsi le stress. Et ce camion a été aménagé comme un salon Business, avec des cabines offrant un grand confort. On peut s'y détendre, consulter un écran vidéo, bénéficier du Wi-Fi et même s'y restaurer. 

Symone prévoit de faire payer le voyage en fixant un prix par véhicule. Le coût du trajet serait similaire, la fatigue en moins. La remorque peut accueillir 6 à 7 véhicules et la cabine aménagée du camion jusqu'à 20 personnes.

lundi 11 janvier 2021

Le programme de H2 Business for climate Connect


Dans le cadre de Hydrogen Business for Climate, un forum international destiné aux entreprises et organisé à Belfort (en mode digital les 13 et 14 janvier, en présentiel les 29 et 30 septembre), trois conférences en ligne seront proposées. Pour cela, il est possible de s'inscrire sur le site. On pourra aussi les suivre en ligne sur youtube.

TR1 sur les écosystèmes publics et privés structurants

La première table ronde a lieu le 13 janvier de 10h30 à 12h30. Et le live ce sera ici. Une version en anglais est prévue sur ce lien.

Pendant deux heures, un tour d'horizon sera effectué en France, en Europe et dans les principaux pays mondiaux sur la façon dont se structurent des clusters pour produire de l'hydrogène et le distribuer en fonctions des usages (mobilité, industrie)

Les intervenants :

Marie-Guite Dufay (Présidente de la région BFC) 

Damien Meslot (maire de Belfort et Président du Grand Belfort)

Arnaud Leroy (Président de l’ADEME)

Philippe Boucly (Président de France Hydrogène)

Christophe Aufrère (CTO de Faurecia)

Mathieu Gardies (PDG des taxis HYPE)

Pierre-Etienne Franc (VP Hydrogen Energy World Business Unit, Hydrogen Council)

Valérie Bouillon-Delporte (Présidente Hydrogen Europe)

Zoé Buyle Bodin (région Normandie, partenariat S3)

Francisco Vigalondo (province d’Aragon, partenariat S3)

Nobuo Tanaka (CEO, Tanaka Global, ex IEA)

Ronald Grasman (Vice President Global Fuel Cell Cooperation, Hyundai Motor Company)

Mark Freymuller (CEO Hyundai Hydrogen Mobility)

Yannick Bonin (Manager hydrogen and power-to-gas projects, Storengy)

Taia Kronborg (business developer, Lhyfe)

Jon Andre Lokke (CEO, Nel ASA)

Hervé Gilibert (CTO, ArianeGroup


Conférence grand public

Intitulée « comprendre la révolution H2 », elle sera diffusée le 13 janvier, de 17h à 18h30. Pour le live,  ce sera ici. Une version en anglais sera aussi disponible sur ce lien.

La conférence sera l’occasion d’expliquer ce qu’est l’hydrogène, comment on le produit et quels sont ses usages. Il sera question notamment de la mobilité (taxis, bus, camions, engins de logistique, avions) et des applications en mode stationnaire (avec l’exemple du groupe électrogène à hydrogène). Le territoire de Belfort et la région Bourgogne-France-Comté sont bien placés dans la course avec des acteurs en pointe, que ce soit au niveau de la recherche et de l’industrie. Il sera question aussi de formation, avec des actions pédagogiques dans les lycées de la région et le Master Hydrogène de l’Université de Franche-Comté.

Les intervenants :

Marie-Guite Dufay, Présidente de la région Bourgogne Franche Comté

Charles Demouge, Président de Pays de Montbéliard

Jean-Marie Girier, Préfet du Territoire de Belfort

Daniel Hissel, directeur adjoint de la fédération nationale hydrogène du CNRS

Nicolas d’Arco, directeur stratégie et partenariat Division Zero Emission, Faurecia

Sébastien Faivre, Président de H2SYS

Jean-Patrick Masson, vice-président de Dijon métropole, en charge de la Transition écologique, des déchets et des énergies renouvelables

Christophe Gaussin, Président de Gaussin SA

David Gallezot, Président d’Avions Mauboussin


TR2 sur la coopération franco-allemande : moteur de l'Europe de l'hydrogène

Elle aura lieu le 14 janvier de 10h30 à 12h30. Et ce sera à suivre en live ici. Une version en anglais est prévue sur ce lien.

Alors qu'un Airbus sur l'hydrogène (IPCEI : projet européen d'intérêt commun) se prépare, après celui des batteries, la conférence abordera les échanges entre la France et l'Allemagne autour de la mobilité et de l'électrolyse.

Les intervenants :

Marie-Guite Dufay, Présidente de la région BFC

Volker Wissing, Ministre de l’économie de Rhénanie Palatinat

Christophe Grudler, Député Européen 

Yannick Legay (Alstom)

Jan Wegener (agence NOW : National Organisation Hydrogen and Fuel Cell Technology)

Jean-Luc Brossard (PFA/CSF Auto)

Lars-Peter Thiesen (Opel)

Julien Etienne (Senior Director Business and Programs – New Energies, Plastic Omnium)

Armin Diez (ElringKlinger)

Nikolas Iwan (Managing Director, H2 Mobility Deutschland)

Olivier Arthaud (Deputy Chief BD & Strategy Officer, Storengy)

Bertrand Amelot (McPhy)

Christelle Rouillé (CEO Hynamics)

Antoine Aslanides (Directeur de Hynamics Deutschland)


vendredi 8 janvier 2021

Des compresseurs à membranes adaptés à l’hydrogène fabriqués en Bourgogne-Franche-Comté

Depuis 1970, la société Sundyne est basée à Longvic près de Dijon (Côte d'Or). L'entreprise, qui appartient au fonds d'investissement américain Warburg Pincus, conçoit et fabrique des pompes centrifuges et des compresseurs haute pression industriels pour la gestion des fluides et l’industrie du gaz. 

Ce que l'on sait moins, c'est qu'elle produit sur le territoire des compresseurs à membranes qui sont utilisés aussi pour les stations à hydrogène. Et ce, dans le monde entier.

Sa technologie a été retenue dès 1999 sur le site de R&D du constructeur Hyundai en Corée du Sud. Elle équipe aussi plus de 12 stations depuis 2000 dans les grands centres urbains tels que Tokyo, Los Angeles, Détroit, Seoul, ou encore Sao Paulo. La dernière référence concerne ITM Power pour la ville de Londres.

Installés dans les milieux les plus contraignants, les compresseurs de Sundyne ont fait la preuve de leur qualité et de leur fiabilité.

L'heure est venue de s'attaquer au marché français, qui est en plein essor. D'ailleurs, le recrutement d'un chef de projet est prévu en ce mois de janvier . A noter que l'entreprise a adhéré également à France Hydrogène (ex-AFHYPAC), l'association qui regroupe la filière. Dirigée par Joël Heux, Sundyne compte également s'inscrire dans la dynamique régionale de la filière Hydrogène.

Contact : gregory.junot@sundyne.com

mercredi 6 janvier 2021

Auxerre confirme son choix de l'hydrogène

Sur son site, la Communauté d’agglomérations de l’Auxerrois défend son choix de l’hydrogène. La collectivité entend se positionner comme un territoire innovant. 

Il est rappelé en préambule qu'une commande de cinq bus à hydrogène a été passée pour un montant total de 3 125 000 €. Une partie de ce montant sera subventionnée par l’État (via l'ADEME) ainsi que l’Europe (par le programme JIVE 2). Il s'agira d'ailleurs de bus "Made in France" fournis par Safra. Leur mise en circulation est prévue pour septembre 2021. 

Dans le but de créer une filière et démocratiser cette technologie, le contrat prévoit qu’une entreprise locale sera formée par Safra pour effectuer la maintenance des bus. C’est la concession Renault Trucks auxerroise - établissement Hamel Poids Lourds - qui a été retenue. 

Pour alimenter ces bus, une station sera aménagée à Auxerre. Elle sera située avenue de la Turgotine, sur les anciens dépôts Shell. C’est l’entreprise CP3, filiale d'EDF, qui est en charge de la construction. Elle y installera un électrolyseur d’1 MW pour produire de l’hydrogène à partir d’électricité renouvelable. La fin des travaux est programmée pour l’été 2021. 

Précisons que la station produira de l'hydrogène pour les bus, mais aussi les camions et véhicules utilitaires industriels qui souhaiteraient s’y approvisionner. 

A noter que la Région, partenaire de ce projet prévoit, quant à elle, des trains à hydrogène qui s’approvisionneront dans la future station.

Pour la communauté d’agglo, qui comprend 29 communes, l’objectif est de débuter la mise en place d’une filière pour l’hydrogène décarboné sur son territoire. Elle veut attirer des porteurs de projets et des entreprises sur l’ensemble des axes de la filière (recherche, production, stockage, transport et distribution) afin de créer une véritable synergie entre les différents acteurs. 

"Alors que cette énergie est en cours de développement, son implantation future dans l’auxerrois est à ce stade, un choix qui fait entrer notre territoire dans la cour des grandes agglomérations engagées sur ce sujet pionnier", comment Magloire Siopathi, Vice-président, chargé de la mobilité et de la politique des transports. 



mardi 5 janvier 2021

Gaussin à la conquête de l'Amérique pour ses véhicules H2

La PME d'Héricourt vient d'annoncer la création d'une filiale aux Etats-Unis. Celle-ci fait suite à la signature de partenariats et accords commerciaux stratégiques ces derniers mois avec des groupes nord-américains. 

Gaussin a par exemple conclu un deal avec l'équipementier Magna International pour bénéficier d'une licence exclusive mondiale pour son châssis modulaire destiné aux applications de poids lourds routiers électriques et à hydrogène. Cet accord, d’une durée de 20 ans, fait entrer l'industriel français sur le marché du poids lourd routier. 

Gaussin est par ailleurs lié à Plug Power, qui fournit ses piles à combustible à travers la motorisation ProGen. 

Le dernier partenariat en date concerne Robotic Research pour développer des véhicules autonomes (avec la technologie AD Kit).  

La création de Gaussin North America permet d'accéder à l’un des plus importants marchés au monde.  Les véhicules électriques et H2 de l'entreprise sont actuellement en phase d’essais chez les principaux acteurs de la logistique et du E-commerce aux États-Unis. Quant à la future gamme de poids lourds, actuellement en développement, elle sera également commercialisée outre-Atlantique avec une ouverture des pré-commandes dès le 1er trimestre 2021.

lundi 4 janvier 2021

Hydrogène : la vision de Daniel Hissel

Dans une interview publiée par le Journal du CNRS, le spécialiste Daniel Hissel, ex-patron du FCLAB de Belfort et médaille de l’innovation 2020 du Centre National de la Recherche Scientifique), dresse un état des lieux de l'hydrogène. 

Extraits choisis.

"Lorsque j’ai commencé à travailler sur le sujet, les piles à combustible étaient extrêmement chères, d’une durée de vie courte, avec de faibles performances. Les efforts de notre laboratoire et de l’ensemble des acteurs de la filière, y compris les industriels, se sont donc portés sur ces trois volets. Bilan : aujourd’hui, à puissance identique, le prix a été divisé par 30. On a réduit le volume requis pour une même puissance par un facteur 50. Quant à la durée de vie, elle a été multipliée par 40 ou 50 selon les usages..."

"Les véhicules thermiques aujourd’hui embarquent déjà du platine, dans leur pot d’échappement catalytique. Entre 2 et 8 grammes par pot, ce qui n’est pas négligeable. Dans une pile à combustible destinée à l’automobile, il en faut entre 10 et 20 grammes. C’est encore trop, mais on peut espérer diminuer cette quantité. Par ailleurs, le platine est l’un des rares métaux pour lesquels il existe une filière de recyclage efficace à l’échelle mondiale, grâce au pot catalytique".

"Il existe des applications commerciales des piles à hydrogène, non subventionnées, qui sont beaucoup plus compétitives que celles qu’elles viennent remplacer. Je pense par exemple aux chariots élévateurs électriques utilisés dans des entrepôts, où l’on va vers 100 % d’électricité « hydrogène ». Mais les applications ne sont pas cantonnées à la mobilité (voitures, bus, camions, trains). Il y a aussi le « stationnaire ». Il peut s’agir de produire de l’électricité sur des sites isolés, comme avec un groupe électrogène, sauf que là vous n’avez ni bruit ni pollution. Ou bien équiper une maison, ou un immeuble, avec une pile à combustible". 

"Le dihydrogène est un combustible que l’on envisage par exemple pour l’aviation grand public. Cela permettrait de faire voler des avions propres".

" Aujourd’hui, l’électrolyse ne représente que 5 % de la production d’H2. On peut bien entendu augmenter cette part en fabriquant davantage d’électrolyseurs. Mais alors se pose la question de l’origine de l’électricité les alimentant. Il faut qu’elle-même soit d’origine renouvelable, solaire ou éolienne. Cela dit, l’électricité du réseau français est d’ores et déjà très décarbonée, car majoritairement d’origine nucléaire".

"Nous sommes dans le peloton de tête, ce qui est très bien. Dans ce peloton, vous avez la Chine, le Japon, la Corée du Sud... En Europe, l’Allemagne et les pays nordiques, surtout la Norvège, sont bien placés aussi. Les États-Unis sont également présents dans ce secteur, mais derrière le Canada. Nous sommes donc bien positionnés, mais attention, les choix stratégiques que nous allons faire maintenant détermineront notre place dans les cinq à dix ans à venir";

L'entretien intégral est à suivre ici.