vendredi 30 juillet 2021

Un webinaire sur la future station à hydrogène de Danjoutin

Avec la participation du Grand Belfort, la filiale d'EDF organise un webinaire le 31 août. intitulé Hy'novons, il propose de découvrir en avant-première la future station de Danjoutin, près de Belfort. 

Comme ce blog l'a déjà expliqué, la station servira à alimenter les bus à hydrogène de l'agglo de Belfort. Elle doit sortir de terre en 2022 et être mise en service au printemps 2023. Elle sera installée juste à côté du dépôt de bus de la régie des transports du Territoire de Belfort (RTTB).

La station disposera au démarrage d'un électrolyseur d’une puissance d’1 MW, capable de fabriquer 400 kg d’hydrogène par jour. De quoi alimenter les 7 premiers bus hydrogène de la flotte Optymo et répondre aux besoins des industriels locaux, comme Faurecia ou Gaussin. 

Le webinaire sera aussi l'occasion de découvrir les innovations techniques de la société Gaussin, basée à Héricourt (Haute-Saône), qui développe des camions à hydrogène.

Pour s'inscrire, c'est par ici

lundi 26 juillet 2021

Avioneo : un futur taxi volant à l'hydrogène

Nous en avions parlé il y a un an sur ce blog... L'Usine Digitale consacre un article à la start-up Avioneo, installée à l'aéroport de Dijon-Bourgogne, et qui planche sur un avion à décollage vertical pour de la mobilité partagée et propulsé par de l'hydrogène.

Une levée de fonds a été lancée afin de réunir les 2,5 millions d’euros nécessaires pour passer de la maquette à un appareil opérationnel démontrant le concept. En parallèle, l'entrepreneur Yves Charles a aussi mis en place le consortium TurboH2, qui travaille sur la mise au point d’un turbo générateur polycarburants compatible avec l’hydrogène.

Le service concernerait la mobilité régionale avec des déplacements allant jusqu’à une cinquantaine de kilomètres pour un trajet d’une vingtaine de minutes à 150 km/h pour un coût de 0,12 € du km. Ce taxi volant, qui serait piloté par une personne, serait à terme autonome.

mardi 20 juillet 2021

Thytan : un projet phare chez H2SYS

Dans un article, le site d'information le Trois évoque la croissance de H2SYS et son partenariat avec Hyundai pour intégrer ses piles à combustible dans des groupes électrogènes à hydrogène. 

La technologie du géant coréen va être mise à contribution sur le générateur Thytan, d’une puissance de 100 KW. Ce système peut jouer le rôle d'un poste de secours des hôpitaux ou de datacenters, afin de remplacer des générateurs diesel, en cas de panne de courant. Il peut aussi être installé sur de gros chantiers qui réclament d’importantes puissances mais qui sont isolés.

L'article évoque aussi la croissance de l'entreprise et ses ambitions. Mais, H2SYS n'est pas le seul à faire ce type de groupes électrogènes zéro émission. 5 acteurs ont été identifiés en Europe sur ce marché.

vendredi 16 juillet 2021

Vinci Autoroutes soutient le projet Symone

Monté par de jeunes entrepreneurs de Dijon, et consistant à transporter sur l'autoroute des usagers à bord d'un porte-voitures tracté par un camion à hydrogène et aménagé en salon, le projet Symone a reçu un soutien de poids. Il vient en effet vient d'obtenir le soutien officiel de Vinci Autoroutes. 

La start-up a réussi à convaincre c les directions innovation et environnement de Vinci Autoroutes, qui se dit prêt à s’engager davantage avec Symone si la dynamique autour de ce projet se confirmait dans les prochains mois. La filiale du groupe de BTP évoque "une solution intéressante pour réduire les émissions de gaz à effet de serre de nos clients. Nous pensons que l'innovation portée par Symone peut contribuer à l'objectif global de décarbonation des mobilités autoroutières", affirme-t-elle.

Par ailleurs, le projet a été labellisé par le Pôle Véhicule du Futur.  "Ce projet ambitieux s’inscrit dans les objectifs de transition énergétique en participant à la réduction des gaz à effets de serre tout en permettant aux futurs clients de conserver un confort individuel au sein d’un mode de transport collectif", écrit le PVF, qui s'intéresse depuis longtemps à l'hydrogène.

jeudi 15 juillet 2021

Train à hydrogène : le site du gouvernement met à l'honneur la région BFC

Sur son site, le gouvernement consacre un dossier au ferroviaire, avec une partie consacrée aux trains à l'hydrogène. Il rappelle qu'en France, les régions Bourgogne-Franche-Comté, Grand Est, Occitanie et Auvergne-Rhône-Alpes ont déjà mandaté la SNCF pour une commande globale de 12 trains régionaux à hydrogène bimodal (électricité et hydrogène) pouvant également circuler sur des lignes électriques.

La première en lice est donc la région Bourgogne-Franche-Comté, qui a officialisé, le 5 mars dernier, une commande de trois TER Coradia d'Alstom pour un investissement de 51,9 M€. Les rames seront livrées à partir de 2023 pour une mise en exploitation commerciale dès 2024.

La région Auvergne-Rhône-Alpes, quant à elle, prévoit une exploitation en 2025. Objectif : remplacer les locomotives et les automoteurs TER diesel circulant sur les parties non électrifiées du réseau.

L'État vient en soutien de cet investissement avec la prise en charge des frais de développement de la technologie à hauteur de 10 millions d'euros. « Les potentiels sont considérables. D’ici à 2030, plusieurs centaines de rames pourraient parcourir nos territoires », s'est félicité Jean-Baptiste Djebbari, ministre délégué auprès de la ministre de la Transition écologique, chargé des Transports.

le site du gouvernement souligne que la société française Alstom, « leader » sur le marché international, fait rouler ses trains à l’hydrogène en Allemagne, Autriche et aux Pays-Bas. L’Italie, de son côté, est actuellement en phase terminale d’essais.

lundi 12 juillet 2021

H2SYS apporte l'hydrogène sur le Tour de France

C'est une première pour H2SYS mais aussi pour le Tour de France a priori : le groupe électrogène à hydrogène Boxhy a été utilisé dans une zone technique sur l'étape du 6 juillet entre Albertville et Valence et celle du 7 juillet entre Malaucène et Sorgues. 

L'appareil de 5 kW a permis d'alimenter en électricité la caravane Tissot, qui héberge le chronomètre intermédiaire. Celui-ci se trouvait sur un site avant l'arrivée qui n'était pas raccordé au réseau. Même si cet apport est modeste par rapport à la Grande Boucle, c'est quand même très symbolique. Cette première a été rendue possible grâce au partenariat qui lie H2SYS à Revolt Location, un loueur de matériel électrique professionnel. 

Cet acteur avait d'ailleurs organisé un "Power Hydrogène Tour" il y a quelques semaines pour présenter à ses clients le générateur Boxhy développé à Belfort.

Le Président de H2SYS y voit une preuve supplémentaire de l'intérêt de sa technologie, qui peut être aussi bien utilisée dans l'événementiel que sur les chantiers de BTP. Quant à Fabrice Lefebvre, le dirigeant de Revolt, il annonce que le générateur H2 sera utilisé sur toutes les étapes du Tour l'année prochaine pour le chronomètre intermédiaire. 

H2SYS affiche sa technologie à Monaco

Du 6 au 10 juillet avait lieu la 8e édition du Monaco Energy Boat Challenge. Cet événement, organisé par Yacht Club de Monaco, a pour ambition d’impulser une nouvelle vision du yachting et de promouvoir toute démarche positive à travers un évènement unique au monde. 

C'est d'ailleurs un yacht à hydrogène, celui d'Hynova (en partenariat avec EODev, la filiale d'Energy Observer) qui a remporté le challenge dans la catégorie Open Sea).

Pour sa part, HSYS était présent en tant que partenaire de WBM offshore et en tant qu'exposant. La société de Belfort, spécialisée dans la conception de groupes électrogènes à hydrogène, a eu l'opportunité de présenter sa technologie au Prince Albert II. Président du Yacht Club de Monaco, il est très intéressé par l'environnement et les solutions alternatives, comme l'hydrogène. 

Une Université Européenne de l'Hydrogène à Belfort ?

Dans un article récent, Infos Dijon cite le député européen Christophe Grundler, qui entend continuer de faire mûrir le projet d’Université Européenne de l’Hydrogène dont le siège serait dans le Nord Franche-Comté. "J’ai entamé les échanges avec différents acteurs incontournables de l’enseignement supérieur, dont la Présidente de l’Université de Franche-Comté, ainsi que le Président de l’UTBM, Ghislain Montavon. J’ai bon espoir que nous puissions présenter une proposition solide au prochain appel à projet que lancera la Commission Européenne", déclare-t-il. 

Ce projet a fait l'objet d'un post sur le blog de M. Grundler en février dernier.

"À Belfort, nous avons des acteurs universitaires en pointe sur la question, en relation avec le tissu industriel local, tout indiqué pour constituer le pôle de coordination d’un réseau d’universités européennes sur le sujet. Le principe n’est pas de créer une université ex nihilo, mais d’utiliser les structures existantes, et de les financer pour monter en puissance autour des formations dédiées à l’hydrogène", écrivait-il. Et le député de rappeler que l’UTBM propose déjà une filière autour des énergies de demain (dont l’hydrogène) que l'UFT STGI a créé aussi à Belfort une formation qualifiante autour de l’hydrogène.

Le député souhaite que cette Université soit une "tête de réseau associant 3 ou 4 autres universités travaillant sur l’hydrogène dans d’autres pays d’Europe". Il annonce par ailleurs que "des financements européens conséquents sont à la clef, à travers le programme "Erasmus +" et le fonds de recherche "Horizon Europe", suivi par la Commission Industrie Recherche Énergie, dont il est vice-coordinateur pour son groupe (Mouvement Démocrate) au Parlement européen. 

On peut rappeler que la Région BFC est également engagée dans l’analyse des besoins et l’adaptation des formations liées aux besoins de la filière H2 et vient de recevoir les résultats d’une étude lancée en 2021 avec EMFOR sur ce sujet. Cette étude é été faite en lien avec les entreprises locales concernées ou demandeuses sur le sujet, afin de cibler leurs besoins, et en partenariat avec la Région Bourgogne-Franche Comté, le PVF, l'AER BFC et les instances académiques.

vendredi 9 juillet 2021

Mahytec et Nexya impliqués dans le projet H2 du port de Bordeaux

Storengy, le Grand Port Maritime de Bordeaux et NEXEYA travaillent sur un projet visant à développer la filière hydrogène autour du port de Bordeaux. Il a pour nom H2 Bordeaux. Soutenu par la Commission Européenne, il a remporté un appel à projets* pour co-financer les premières études du déploiement de l’hydrogène en milieu portuaire. 

Rappelons que Nexeya** est une société spécialisée dans le stockage d'énergie qui travaille avec Mahytec (une entreprise de Dole) dans le domaine de l'hydrogène, toutes deux appartenant au groupe allemand Hensoldt. Elle développe des solutions autour de l’hydrogène pour des sites isolés et sensibles, des microgrids et des écoquartiers ainsi que pour des écosystèmes portuaires.

Le projet H2 Bordeaux s'inscrit dans le cadre d'un partenariat tissé avec l’industriel Nouryon, dont la production de chlorate de sodium par électrolyse de la saumure, élaborée à partir du sel importé via le port de Bordeaux, génère une quantité importante d’hydrogène (3 000 tonnes d’hydrogène).

Des études vont être menées pour évaluer la production d’hydrogène dans la zone du Port de Bordeaux pour la mobilité (terrestre ou fluviale) ou en application stationnaire, sachant que ce projet pourra servir de base pour être dupliqué pour d’autres projets similaires en zones portuaires.

L'une d'elles, qui porte sur la pré-faisabilité technique pour la conversion d'un navire existant à une motorisation hybride, acceptant des carburants à base d'hydrogène, a été finalisée. 

Selon le site, NEXEYA étudie la réalisation d’un container de 20 pieds pour le stockage de l'hydrogène, marinisé, certifié et compatible avec un transport multimodal. La société travaille aussi sur une barge zéro émission est constituée de 3 sous-systèmes principaux : le stockage d’hydrogène (plusieurs containers tels qu’identifiés ci-dessus), des modules genset hydrogène et un système de conversion de l’énergie permettant de fournir le courant souhaité par le consommateur.

*dans le cadre du programme européen CEF (Connecting Europe Facility), piloté par l’agence européenne Inea (l'agence en charge des programmes de l'UE dans le domaine des transports, de l'énergie et des télécommunications).

 **Dans le secteur de l’hydrogène NEXEYA est membre de France Hydrogène, de l’ADEME, du Pôle Mer Atlantique et de l’ADI Nouvelle Aquitaine.