La mythique marque des années 30 est relancée par un industriel basé à Belfort depuis 2017. Le souhait est de développer la première génération d'avions hybrides à hydrogène.
Le premier-né de la gamme est l'Alérion M1h. Conçu avec l'Université de Technologie de Belfort-Montbéliard (UTBM) et des industriels, c'est un biplace léger à ailes basses, destiné au marché des pilotes-propriétaires et de la mobilité à la demande.
La motorisation sera dans un premier temps hybride (électrique/thermique), avec une puissance totale de 80 kW (environ 110 ch). Elle permettra un décollage et un atterrissage courts en mode électrique, tandis que la croisière s'effectuera en propulsion thermique (250 km/h) avec une autonomie de plusieurs centaines de kilomètres. Mauboussin affirme que ce biplace pourra relier Belfort à Toulouse en 2h30.
Dans un second temps, une turbine alimentée à l'hydrogène permettra de faire fonctionner le moteur électrique, et ainsi supprimer totalement les émissions polluantes et le recours aux énergies fossiles.
Le premier vol est envisagé pour 2022 en version hybride et pour 2024 en version hydrogène. La commercialisation est prévue fin 2024.
Mais la suite se prépare déjà. Le constructeur vient en effet de révéler l'Alcyon M3c, un avion régional à décollage et atterrissage courts (notre photo). Cet avion une capacité de cinq passagers et reprendra les mêmes motorisations (hybride puis hydrogène) que l'Alerion.
L'Alcyon M3c aura une autonomie de 1500 km et atteindra une vitesse de croisière de 370 km/h. La certification et la commercialisation sont envisagées à l'horizon 2026.
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