Il rappelle en préambule "qu’il y a une ambition forte du gouvernement sur l’hydrogène" et "que beaucoup de territoires se réveillent et se révèlent être de grands territoires d’hydrogène".
Ce qui fait la spécificité du nord Franche-Comté ? "Nous avons une recherche académique de haut niveau, une expertise industrielle, des compétences, des formations, des projets – mais cela ne fait pas tout –, une mobilisation politique et aussi un positionnement géographique aux portes de l’Allemagne. Et nous voyons que c’est le couple franco-allemand qui va porter l’hydrogène dans les temps à venir", poursuit le préfet.
M. Girier évoque ensuite le soutien de l'Etat à travers les appels à projets : "Pour développer une filière, il faut d’abord des usages. Ensuite, il faut des modalités industrielles. Ce n’est pas l’un ou l’autre. C’est l’un et l’autre. C’est la loi de l’offre et de la demande. Il faut qu’il y ait des bus qui roulent avec de l’hydrogène, il faut qu’il y ait des immeubles qui se chauffent à l’hydrogène si nous voulons avoir des entreprises, des fabricants et des industries qui soient des producteurs de l’ensemble de ces matériaux. C’est un peu l’idée de ce « en même temps » que l’on a dans ces deux appels à projets".
Et le préfet de préciser : "D’un côté, nous avons « écosystème territoriaux hydrogène » et de l’autre côté « briques technologiques et démonstrateurs ». Nous avons d’une part celui qui va accélérer les usages et d’autre part celui qui va accompagner l’outil industriel."
On apprend à la lecture de l'article que le dossier est suivi de près. "À la préfecture, tous les quinze jours, nous avons un comité de suivi du projet hydrogène où nous avons autour de la table les collectivités locales – le Grand Belfort, la Région –, l’Ademe, la Banque publique d’investissements (BPI), la Banque des Territoires", complète Jean-Marie Girier.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire