On connaît les premiers bénéficiaires de la pénalité de 50 millions d'euros infligée à General Electric pour le non-respect de ses obligations en termes d'emplois à Belfort. Le comité de gestion mis en place pour gérer le fonds de revitalisation industrielle (dit "fonds Maugis*") a en effet validé le 22 décembre deux premiers projets.
Le premier bénéficiaire est la société H2SYS, basée à Belfort. L'accompagnement financier est conditionné au lancement d’une chaîne de production et à la création d’un nombre d’emplois minimum. Rappelons que la start-up, spécialisée dans la production de groupes électrogènes à piles à combustible, avait déjà reçu 800 000 euros dans le cadre du fonds de soutien à l'industrie.
Le comité a, par ailleurs, donné un avis favorable à Faurecia pour son projet portant sur la création d’une ligne de production de réservoirs à hydrogène. L'équipementier doit toutefois fournir des précisions sur le périmètre de ce projet et sa temporalité.
La prochaine réunion du comité est prévue le 20 janvier afin, entre autres, d’étudier de nouvelles demandes d’accompagnement financier.
*Du nom de Guy Maugis, l'ancien Président de Bosch France, nommé par Bercy pour gérer ce dossier. Le comité Maugis rassemble également Hugh Bailey, directeur général de GE France, Damien Meslot, maire de Belfort, Marie-Guite Dufay, présidente de la région Bourgogne-Franche-Comté, mais aussi le préfet du Territoire de Belfort, Jean-Marie Girier. Le comité de gestion est composé quant à lui de Ulrike Steinhorst, administratrice de Valéo et ancienne d’EDF et d’EADS, Martine Viallet, du ministère du Budget et des comptes publics, et de Bernard Streit, ancien président-directeur général de Delfingen.
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