mercredi 10 mars 2021

APSIIS : des ex-GE de Belfort se penchent sur l'hydrogène

Le journal Le Monde consacre aujourd'hui un article à un incubateur qui cherche à maintenir sur place l'activité d'ingénierie dans l'énergie qui décline dans la région de Belfort. 

Il s'agit en fait d'(une association qui a pour nom APSIIS (Association de Préfiguration de Sociétés d'Intégration et Ingénierie Systèmes). Elle est constituée de plusieurs syndicalistes de General Electric, d'un des ses anciens directeurs, de chefs de projet de l'AER (Agence économique régionale de Bourgogne-Franche-Comté) ainsi que d'un consultant en innovation.

L'AFP et Le Figaro ainsi que d'autres médias, en particulier locaux, ont déjà relayé l'information. 

L'objectif est de développer des activités (création d'entreprises, partenariats avec des groupes...) dans l'ingénierie de projets dans le domaine de l'énergie pour "pérenniser" et "développer" l'emploi local dans cette spécialité, expliquent ses fondateurs.

Soutenue par les pouvoirs publics (région BFC, Grand Belfort, Pays de Montbéliard), l'association espère avoir dans les prochains mois "une trentaine d'adhérents". 

APSIIS cible "deux axes prioritaires" dont l'hydrogène. L'association entend transformer les idées en "projets prêts à être financés", par exemple créer de nouvelles entreprises ou attirer à Belfort et ses environs des industriels extérieurs au territoire, explique Jean Maillard, ingénieur-consultant membre fondateur de la structure. Elle s'appuie sur un comité consultatif et scientifique dont font partie notamment l'UTBM et le cabinet de conseil en ingénierie Altran.

L'association a aussi déposé une demande pour bénéficier d'une subvention dans le cadre du fonds Maugis (doté de 50 millions d'euros, issus d'une pénalité infligée à General Electric).


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