Le ministre de l’économie, Bruno Le Maire, a "bon espoir" que l’entreprise McPhy s’implante à Belfort (Bourgogne-Franche-Comté) et participe à transformer la ville en "territoire pilote" de développement de l’hydrogène, dans une interview exclusive à L’Est Républicain.
Dans cet entretien, il exprime le souhait que cette entreprise française, spécialisée dans la production et le stockage d’hydrogène, choisira "dans les mois à venir Belfort pour implanter son usine d’électrolyseurs".
Si cette usine voit le jour, "elle pourrait créer 300 emplois dans un premier temps et jusqu’à 750 d’ici 2030", relève-t-il, y voyant "pour Belfort et tout son territoire, une garantie majeure d’être pilote en matière de développement de l’activité hydrogène en France".
Dans ce journal, Bruno Le Maire fait référence au "comité Maugis" qui a décidé de soutenir l’entreprise McPhy si celle-ci décidait de s’implanter à Belfort. Ce fonds Maugis, destiné à financer la réindustrialisation et la diversification du nord-Franche-Comté, est alimenté par la pénalité de 50 millions d’euros versée par General Electric (GE) pour n’avoir pas créé 1 000 emplois comme promis lors du rachat de la branche énergie d’Alstom en 2015.
"L’hydrogène est pour Belfort une des activités les plus prometteuses pour les décennies à venir", selon le ministre, qui rappelle que le gouvernement a "fait le choix de l’hydrogène" en investissant "sept milliards d’euros sur cette énergie avec deux milliards d’euros qui seront décaissés d’ici 2022".
Le ministre de l’économie souhaite que "GE investisse dans l’hydrogène" pour développer l’activité industrielle sur le site de Belfort. Pour l’heure, déplore-t-il, "le compte n’y est pas encore".
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